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Commentaire de hans lefebvre

sur Rien à cirer de Cannes


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hans lefebvre hans lefebvre 16 mai 2008 22:13

Presque 80 ans séparent Vertov (l’homme à la caméra 1929) de Penn (into the wild 2008), soit 8 décénies entre deux vertiges, deux tourbillons, deux absolus ! Au beau milieu trônent tant de tristesses sur pellicule, vingt quatre larmes par images ; tant de rires en cinémascope, tant d’amours en stéréo, tant d’imaginations en couleur, tant de terreurs en couleur, tant de beau sans générique de fin, qu’on a peine à croire que tout cela ai pu se désintégrer en mille et une paillettes. Du nord au sud, d’est en ouest, il y a une infinité d’eden en 35 mm, aux langues improbables et chamarées. Encore faut-il aller les dénicher sur des écrans sans publicité, en des salles aux noms évocateurs d’une promesse embobinée, Utopia, Atalante, Jean Vigo, et tant d’autres. Bien loin des supermarchés aux flots de pop corn insensés, il existe nombre d’alternatives, pour des réalisations qui conviennent à toute sorte de raison. De tous les coins du monde, il ya des faiseurs d’images encore jamais vues, comteurs d’histoires encore jamais entendues, pour des bonheurs de larmes et de sang, d’encre et d’humour, d’amour et de haine. Tout autour du monde,il ya des silences assassins, des vacarmes d’images, et derrière les écrans souvent, il y a plus encore à voir, il ya des rêves d’éternité. Non le cinéma n’est pas mort, perpétuellement ressusité, il danse toujours dans des palais, loin des croisettes, sans starlette ni trompette.


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