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Commentaire de masuyer

sur Sans-Papiers : les travailleurs de l'ombre


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masuyer masuyer 17 mai 2008 00:01

Salut Cza,

je fais faire du commentaire de commentaires, tant il y a un joli florilège d’idées reçues.

J’aime bien le côté, "ceux qui sont pour la régularisation des sans-papiers sont des fonctionnaires". C’est vraiment l’argument qui tue, il est signé Seb59.

Calmos, pas mal non plus, avec "le BTP travail trop dur pour les arabes". C’est bien connu et toutes les études le prouvent l’arabe est feignant.

Non franchement les gars, changez rien vous êtes supers.

Sinon, au niveau salarial, ceux qui croient encore dans la loi de l’offre et la demande pour fixer le niveau de salaire me font doucement rigoler. C’est marrant, mais les secteurs en manque de main d’ouevre ont rarement des niveaux de salaire élevés. Au début on peut comprendre, mais quand ça dure dans le temps, comment l’expliquer ?

Mais c’est vrai que quand tu as dit "la loi de l’offre et la demande" , tout de suite ça te pose comme économiste.

En tout cas, il y a un responsable tout trouvé à chaque fois, "les immigrés" ou "les patrons", ou les deux à la fois. Je n’ai pas vu évoquer le consommateur. Et pourtant.

Posons le problème autrement. Un entrepreneur vend un bien ou un service. Pour fournir ce produit ou ce service, il a besoin notamment de main d’oeuvre, ou pour employer un terme marxien de force de travail.

En théorie, le prix de vente de ce bien ou service comprend les coûts de main d’oeuvre pour le produire (salaires + cotisations sociales), l’amortissement des matériels, les charges variables ( matières premières, énergie, communications), les taxes diverses et variées, les assurances, la rémunération de l’entrepreneur et/ou des actionaires etc ;; bref tous les coûts nécessaires à la production de ce bien ou service.

Dans la réalité, il doit adapter ce prix à ce qu’est prêt à payer son client. Donc d’adpater ses coûts de production.

Et là, notre responsabilité de consommateur rentre en jeu. Sommes nous prêt à payer tout produit ou service à son véritable coût ?

 


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