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Commentaire de jack mandon

sur « Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal » en avant-première mondiale au 61e Festival de Cannes : jubilatoire !


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jack mandon jack mandon 19 mai 2008 22:52

 

@ Sandra

Contrairement à l’histoire réaliste, aux limites corporelles et gestuelles que nous impose notre condition humaine, le conte pour enfant, grand ou petit, nous positionne dans notre imaginaire. Là, tout est possible.

Le conte permet à chacun de projeter consciemment, et surtout inconsciemment, ses attentes, ses envies, ses espérances et surtout ses limites et son secret désir d’immortalité. C’est psychologiquement une soupape de sécurité nécessaire à notre équilibre...comme les rêves, je veux dire, l’honirisme qui est compensatoire...nous nous sentons tellement limités dans notre histoire de vie. De plus, dans le tandem Harrison-Steven, on peut trouver une intensité chevaleresque, de l’humour, de la dérision, du jeu. Tout le monde est transporté dans l’intemporel.

C’est d’autant plus vrai, qu’à la sortie du spectacle on se sent tout drôle, un peu gauche et relativement lourd...la pesanteur se fait très palpable, nous redevenons des humains ordinnaires.

Merci Sandra d’avoir évoqué cette belle aventure.

Jack Mandon


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