@Morice,
Vous êtes totalement à côté de la plaque, et vous affirmez des choses qui sont totalement débiles. Ainsi, vous affirmez avec force que Mugabe a ordonné l’ordre de tuer Tsvangirai. Et vous croyez vraiment que la police secrète est tellement nulle qu’elle l’aurait tabassé et raté leur mission ?
Evidemment non. Et il n’y a jamais eu d’ordre de tuer Tsvangirai et vous retombez dans votre travers de manque de réflexion.
Ce que je trouve grave chez vous, c’est ce manque de réflexion qui vous fait prendre des positions outrancières qui vous enlève toute crédibilité.
Votre citation d’article qui parle d’un ordre d’assassinat de Tsvangirai, fait allusion à une AUTRE affaire, récente, celle-là, qui n’a rien à voir avec le cas précédent cité dans mon article.
Je n’ai pour l’instant pas fait de commentaire, car je ne sais pas très bien ce qu’il faut en croire.
En effet, pour l’instant, il n’y a RIEN, je dis bien RIEN qui ne permette de dire qu’il a tentative d’assinat ou qu’il n’y a pas tentative d’assassinat. Aucun epreuve dans un sens ni dans l’autre, mais uniquement des indices qui peuvent orienter sans pouvoir affirmer.
Ainsi, le seul qui crie à la tentative d’assassinat sont Tsvangirai et ses lieutenants. Ils l’affirment mais n’apportent aucune preuve. Et cela ressemble tellement à une manoeuvre que j’ai vraiment des doutes sur son affirmation. Quelques jours après les élections, début avril, il quitte le Zimbabwe disant qu’il craint pour sa sécurité. Personne le croit vraiment. En tout cas, cela n’a pas vraiment d’effet particulier dans la presse. Et donc, il annonce qu’il va rentrer. Mais au moment où il va rentrer d’Afrique du Sud où il réside, il annonce soudain qu’il reporte son retour parce qu’il est victime d’une tentative d’assassinat. Et en plus, il affirme que c’est l’armée du Zimbabwe, avec des tirerurs d’élite, qui veulent l’assassiner à Johannesbourg, en Afrique du Sud, où il restait par peur d’assassinat et où il continue de résider. Bizarre ... et quand on lui demande des preuves, il dit qu’il ne peut pas en donner pour la sécurité de ses informateurs.
Assez curieusement, son porte parole, George Sibotshiwe déclarait en même temps qu’il ne pouvait dire si des acteurs gouvernementaux étaient impliqués.
Cette fois, la presse fonce sur l’information, qui est reproduite dans la plupart des journaux occidentaux. Evidemment, le gouvernement zimbabwéien a nié, mais qui va le croire, puisque l’autre a crié à la tentative avant ?
Est-ce que Tsvangirai et le MDC sont crédibles ? Je ne sais pas. Mais en déni de démocratie, ils sont plutôt en tête du classement. Ainsi, la Vice-Présidente du MDC de Tsvangirai déclarait la semaine passée : "Le 27 juin, nous enterrerons la Zanu-PF et nous metterons une grosse dalle sur sa tombe pour qu’elle ne ressuscite pas". Si vous ne voyez pas l’outrance suffocante de cette déclaration, remplacez MDC et Zanu-PF par UMP et PS par exemple pour voir ce que contient la phrase. Sepuis quand un parti déclare vouloir annihiler un autre parti et tout faire pour l’empêcher de ressuciter ?
Et je recite M.Mcube, un dissident du MDC qui est devenu un opposant à Tsvangirai et dit de lui : "Si cet homme est capable de faire ça maintenant, que fera-t-il quand il sera à la tête de l’Etat, commandera les services secrets, la police et l’armée ?" s’interroge Welshman Ncube dans une interview, en mai 2007. "Nous avions constaté une tendance de plus en plus nette à la dictature, ainsi qu’une tendance à utiliser la violence - non seulement contre les ennemis du parti mais aussi contre les membres du MDC qui ne sont pas d’accord avec M. Tsvangirai", ajoute-t-il."
Je n’ai donc pas d’autre information sur cette affaire précise, mais je ne peux m’empêcher d’avoir un vrai doute sur sa véracité. Et donc, je n’affirme rien à part que j’ai un doute. Vous qui, me semble-t-il, n’avez pas plus d’informations que moi et probablement moins (il n’y a pas que la presse), vous vous permettez d’affirmer la réalité de tentative : cette attitude n’est pas sérieuse.