Monsieur Bulgroz

Comme vous continuez d’insulter Tristan sans avoir pris la peine de taper le titre de l’article du JDD dans le moteur de recherche, puisque curieusement le lien ne fonctionne pas, je l’ai fait pour vous. Peut-être cesserez-vous enfin vos simagrées. Ce qu’a appris Tristan, c’est que le contrat entre l’Educ Nat et les opérateurs privés ne concernait que 3 académies l’an dernier. Cette année, il concernera toutes les académies. Vraisemblablement, les opérateurs auront la primeur de l’information. Naturellement que ces infos seront consultables gratuitement sur les sites académiques, Tristan n’a jamais dit le contraire.

Un ami de Tristan

Voici l’article :

Paru dans le JDD Dimanche 01 Juillet 2007

Par Alexandre DUYCK
Le Journal du Dimanche

Les messages sur les téléphones mobiles permettent de communiquer, jouer, recevoir de la publicité, des informations... et de connaître ses résultats au baccalauréat. Une pratique qui fait monter la grogne à la fédération des parents d’élèves, où l’on accuse certains rectorats d’avoir tenté de retarder l’affichage des résultats pour en favoriser la commercialisation.

Pour éviter l’attente devant les panneaux, il y a le SMS. Mais à quel prix... (Maxppp)

Faut-il payer pour connaître en avant-première les résultats du baccalauréat ? Alors que ceux de l’épreuve 2007 tomberont lundi, plusieurs syndicats d’enseignants et de chefs d’établissement, ainsi que la FCPE, première fédération de parents d’élèves, voient rouge. Les lycéens ont en effet plusieurs façons de savoir s’ils sont reçus : consulter les listes placardées sur les murs des lycées, attendre la parution dans le journal le lendemain ou se connecter sur le site de leur rectorat (consultation gratuite). Ils peuvent aussi demander à leur opérateur de téléphonie mobile d’envoyer la bonne (ou tragique) nouvelle via un SMS, ou se rendre sur un site web privé au cas où celui du rectorat serait saturé. Dans ces deux derniers cas, il en coûte au minimum 3 euros.

La plupart des rectorats avaient l’intention de simplement remettre les données aux opérateurs privés au moment où eux-mêmes les rendront publiques. Mais, selon la FCPE, "d’autres ont visiblement cherché à favoriser l’exploitation commerciale en ligne des résultats, en retardant leur affichage devant les établissements, pratique proprement scandaleuse". Exemple à Nantes où l’un des responsables du rectorat, dans un courrier daté du 25 juin, que le JDD s’est procuré, écrivait à ses services : "Dans le cadre de la licence nationale signée avec des opérateurs privés [...], je vous demande de bien vouloir différer l’affichage des résultats jusqu’à l’obtention d’un feu vert de ma part, l’objectif étant d’assurer la simultanéité de la communication des résultats." Le montant de ce contrat d’exploitation de données restera secret. Valait-il que soit prolongée la torture des lycéens fébriles ? In fine, jeunes Nantais, sachez que le verdict tombera pour tous, adeptes du SMS, du web ou des bonnes vieilles listes sur papier, lundi soir. A 20 heures.