Dernier mot...
Le packaging, c’est une autre histoire... bien plus complexe encore. Quand vous les interrogez, les personnes sondées déclarent en effet qu’elles seraient prètes à acheter des produits avec un packaging moins volumineux.
Mais dans les faits, c’est une toute autre histoire. La grande distribution utilise des méthodes de marchandising et de tests consommateurs très éprouvées. Chacun de nos comportement est testé, étudié, analysé, etc... dans des magasins spéciaux. Or, il s’avère que le consommateur se détourne des produits avec un packaging moindre. Bien sûr, on peut tenter de l’éduquer, mais cela coûterait évidememnent en campagne de communication. Pour revenir au tri et prendre une comparaison, il a falu plusieurs décennies - et des systèmes de contrainte ! - avant que les consommateurs s’habituent à trier et le résulat n’est toujours pas pleinement satisfaisant ! Ainsi, dans les premières années de réduction des emballages, il est à craindre qu’on dépenserait en communication ce qu’on gagnerait en économie de plastique ou de papier... Mais c’est sans doute une voie à suivre néammoins.
Il va de soit également que le packaging est un élément fort de la stratégie de marketing et qu’il serait, pour cette raison, difficile à supprimer. De même, il sécurise le public pour les produits alimentaires ( à tort certainement, mais c’est comme ça...) ou encore, il contribue à dissuader du vol.