Comparer l’industrie à la finance alors que ce sont des corolaires invalide directement votre raisonnement.
Le problème vient même du fait qu’industrie ET finance s’évadent dans ces goufres insondés pour pour pouvoir l’un comme l’autre soit :
- faire du pognon avec du pognon
- donc investir à l’étranger avec le pognon du pognon
- se dorer la pillule sous des cocotiers en or massif
- devenir maître du monde
Le risque se situe surtout dans le 1er point, de plus sachant qu’aucun secteur d’activité (du moins ceux générant de l’argent) ne s’échappe de la logique beaucoup de pognon = évasion fiscale remettons le débat au niveau où il est censé se trouver : lutte contre le blanchiment, contrôle des fluxs, ou tout simplement contrôle réel de toute activité générant de l’argent, les contrôles existant aujourd’hui sont tout simplement ridicules, et même si risque il y a, ces entreprises machiavéliques s’en contrefoutent complètement pourvu que l’argent soit transféré au chaud quand il faut, or, çà, ils peuvent le faire quand et comme ça leur chante, un vrai serpent quoi.
J’attirerai l’attention sur le fait que ces évasions concernant - en gros - les super plein de pognon, on pourrait se demander si quelqu’un s’est amusé à calculer la pression fiscale dûe au manque à gagner sur les petites et moyennes entreprises (sachant que c’est par exemple, le 1er employeur de France) parce que ces dernières n’ont majoritairement pas du tout les moyens ou l’intérêt de s’oublier sous les tropiques.
Quid d’ailleurs des pavillons de complaisance (malte entre autres), les paradis fiscaux font partie d’une toile bien large qui permet et permettra encore et toujours aux plus forts de s’assurer qu’ils le resteront et ce malheureusement en dépis de toute réglementation nationale ou même internationale.
Bref, c’est la merde et on baigne dedans depuis assez longtemps maintenant pour ne plus passer à coté.
Bien à vous,
Niama