Désolé, mais votre exemple est absolument imbittable. Combien vaut initialement la maison ? Pourquoi le client emprunte-t-il deux fois ? Que veut dire "elle a revendu son papier 80 à C" ? Evitez de jargonner, la discussion s’en trouvera améliorée...
Mais ce qui est proprement incroyable dans votre "démonstration", c’est la phrase suivante : "Gain potentiel du vendeur de la maison en supposant son coût à 50 = 30". Le vendeur de la maison, c’est bien le client qui a emprunté 100 au départ, non ? Il revend le bien à 50, moitié prix, donc, il lui manque toujours 50 pour rembourser ses dettes. Même en me creusant, je ne vois pas où vous trouvez un bénéfice de 50 pour lui
La banque B, en revendant sa créance, a provisionné une perte, ce que rien ne l’obligeait à faire. Sa perte de 20 est donc évidemment inévitable. La banque C a toujours une créance de 50 sur le client et n’a donc encore rien perdu. Au contraire, si elle arrive à recouvrer cette créance, elle fera un bénéfice de 20 (le montant perdu par B, si vous suivez) => Jeu à somme nulle.
L’acheteur final de la maison, qui l’a acheté à 50, fera un profit de 50 quand les cours reviendront à la normale. Les 50 perdus par l’acheteur initial => Jeu à somme nulle.
Par politesse et pour la simplicité de la démonstration, je ne reviendrais pas sur les intérêts, qui contribueront encore à rendre les pertes des banques moins lourdes et à creuser celle du pauvre acheteur initiale, qui est décidémment la victime de toute l’histoire...
Merci d’avoir joué...