Ce jugement pour le moins bizarre au XXIème siècle, est certainement l’expréssion actuelle de dérives (pour ne pas dire d’incompétence généralisée) inadmissibles de la part des juges . J’en veux pour preuve l’attaque contre l’avocat Bernard Rippert que les juges trouvent trop libre de parole lors des audiences. Il faut défendre les droits des citoyens contre l’arbitraire incroyable qui sévit actuellement dans les prétoires. Outreaux n’en est que la partie la plus visible. Recherchez sur les moteurs de recherche, "deni de justice" par exemple,vous serez étonné tellement l y a de la matière.
Permettez moi de vous faire partager l’info sur "la mise au pli de maitre Rippert.
" La justice continue à s’acharner contre Maître Ripert, Avocat grenoblois, dont elle n’accepte pas la liberté de parole et de ton qu’il emploie pour défendre. Aujourd’hui, de nombreuses lois et une certaine pratique judiciaire, de plus en plus répandue veulent réduire le rôle de l’avocat et les droits de la défense (peines automatiques ; secteur du droit déjudiciarisé ; systématicité des condamnation, etc…)
Maître Ripert est un avocat qui n’accepte pas que la justice ne tolère plus qu’une défense soumise et déférente. Savez vous que l’on oblige les avocats à quitter leur ceinture et leurs chaussures pour les autoriser à pénétrer en Maison d’arrêt pour rencontrer leurs clients !!!! Maître Ripert se bat pour rester un homme qui défendra debout et face à l’attitude de certains juges ou de certaines juridictions ; il ne conteste pas avoir tenu des propos acerbes, offensifs, mais fondés.
C’est ce qui lui est reproché ! « On » veut le condamner pour cela. Il doit être jugé à l’audience du 11 septembre 2008 (à 9 heures) du Tribunal Correctionnel de Dijon.
Non satisfait de ces poursuites pénales, le procureur général de Grenoble vient, à nouveau, de saisir le conseil de discipline de deux demandes à son encontre, de poursuites disciplinaires, pour les mêmes motifs. Il est clair que la justice veut faire taire Maître Ripert. Elle cherche par tous les moyens à l’empêcher de continuer d’exercer son métier. Il est clair que la justice n’accepte plus la liberté de la défense, quand celle-ci va au bout de ses droits !
La justice se pense t’elle parfaite, au-dessus de toute critique et de toute erreur ? Les juges seraient-ils parfaits et intouchables si nul n’a le droit de les mettre en cause, de les critiquer ?
Pour la liberté de la défense, pour le respect de son immunité, pour le droit de la liberté d’expression de l’Avocat, il est indispensable de soutenir la défense lorsqu’elle est attaquée. Nous pensons comme Maître Ripert, que chaque fois qu’une liberté recule, le fascisme avance. Une réunion publique d’informations et de préparation de son procès est organisée le Mercredi 11 juin 2008 à 19h00
à la Maison de l’Avocat (45 rue pierre SEMARD à GRENOBLE)"
Edifiant non ? Non à la régression des liberté publiques.