Qui a décrété qu’il n’y avait plus de lutte des classes ?
La lutte des classes est quotidienne, quand on cherche un travail, quand on cherche à se loger, quand on cherche à faire des études, quand on cherche à se soigner, quand on cherche un minimum vital.
Des façons de vivre autrement que la façon dont le capitalisme l’impose se créent tous les jours, en silence loin des yeux et des oreilles, c’est la mailleure réponse à ce totalitarisme économique qu’est l’économie de marché.
Des réseaux économiques, sociaux, agricoles se mettent en place et se développent loin des élites économiques et politiques, loin des partis politiques et des syndicats. La faiblesse (de ceux qui n’ont aucun droits mais que des devoirs) quand elle est bien analysée peut devenir une force, cette force qui n’attend pas après le bon vouloir des uns et des autres pour prendre de plus en plus de place dans les esprits et dans les coeurs.
Vivre ce n’est pas ouvrir la télé ou la radio. Je sais que la pub a besoin de moi pour fonctionner alors je ne regarde plus la pub, des milliers de gens ne regardent plus la pub. Les infos dans les médias dominants ne sont pas des infos mais de la propagande alors je ne regarde plus les infos, je n’écoute plus la radio, je n’achète plus les journaux (qui se cassent tous la gueule les uns après les autres), des milliers de gens ne regardent plus, n’écoutent plus, ne lisent plus mécaniquement, ils choisissent.
La lutte des classes continuent, elle n’a jamais cessé malgré ce que la classe des élites a voulu faire croire, elle prend une autre forme, elle s’impose très doucement mais surement.
Qui m’a fait croire que pour être heureux j’ai besoin de changer mon portable chaque année, de changer ma voiture à chaque salon de l’auto, que je dois partir en vacances toujours plus loin, que je dois trimer 35 ou 40 heures comme salarié, que je dois manger 3ou 4 000 calories/jour, alors que 1 500 à 2000/jour suffit,etc...
Dans les tombes de rois, de chefs, de princes on retrouve parfois de l’or, des bijoux, des coffres et des objets de valeurs mais ces objets nous rappellent le destin des humains : celui de devenir un squelette.