@ JPC45, cette proposition est respectable, mais là où je suis dubitatif c’est quand vous écrivez : ""Ia démographie fait que le système actuel par répartition ne peut plus permettre d’avoir des niveaux de pension suffisants".
S’il y avait une recette miracle pour enrichir la nation, cela se saurait. Le drame avec les économistes libéraux est là : c’est toujours demain que l’on rase gratis au nom du principe sacro-saint que la capitalisation fait les richesses. Mais le Capital ne crée pas les richesses : il choisit les richesses qu’il souhaite créer en association avec le Travail, et ce choix n’est pas humaniste : il est égoïste.
La rémunération des retraités n’a pas à être déterminée par l’économie, elle doit être un choix de société, de volonté politique. Mais vous avez raison : il faut une retraite par répartition plus juste financée par l’impôt, et une part variable et optionnelle laissée au Marché.
La mondialisation libérale est un processus qui tend à laminer les classes moyennes, on l’a dit ailleurs. L’action des instances démocratiques doit se concentrer sur la mise en oeuvre de mécanismes qui préservent ces classes moyennes et l’ascenceur social qui va avec. Le fordisme en est un mécanisme. Et dans cette optique, redonner aux salariés du pouvoir d’achat, y compris la possibilité d’acheter du pouvoir d’achat différé me paraît aller dans ce sens. Mais seulement si la valeur travail est réellement réhabilitée.