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Commentaire de Bulgroz

sur Un islam institutionnel en France, non plus une nécessité mais une urgence !


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Bulgroz (---.---.149.78) 2 octobre 2006 14:16

L’UOIF occupe actuellement un tiers des sièges au Conseil français du culte musulman (CFCM).

Instrumentalisation de la religion à des fins politiques, hostilité à la laïcité et à l’intégration, relents d’antisémitisme, fatwas belliqueuses, financements douteux, voilà les caractéristiques de cette organisation.

Pour ses meetings annuels au Bourget, les chiffres annoncés par l’UOIF sont : 3 000 participants en 1993, 30 000 en 1994, 75 000 en 2001, 130 000 en 2004.

Quand Dominique de Villepin annonce sa volonté d’instaurer une formation complémentaire pour les 1 500 imams de France, il entend confier la moitié de cet enseignement à la Mosquée de Paris - en fait peu active - et l’autre moitié à l’UOIF, le troisième partenaire majeur du CFCM, la Fédération nationale des musulmans de France, n’ayant pas d’école. Cela implique qu’au moins 750 imams français vont passer entre les mains de l’UOIF, qui, jusqu’ici, n’en a jamais formé plus de 15 par an !

L’UOIF a également une mainmise totale sur le Conseil européen de la fatwa - l’exécutif religieux de l’Union des organisations islamiques en Europe (UOIE), sorte de maison mère basée à Londres - qui émet des avis sur la manière dont les musulmans d’Europe doivent se comporter, des fatwas niant le droit des femmes, rejetant l’avortement, justifiant les attentats kamikazes.

A titre d’exemple le Conseil européen de la fatwa a pondu le 28 juillet 2003 à Stockholm une fatwa, qui stipule que les « attentats suicides » n’en sont pas mais plutôt des « gestes de martyrs », parce que les « fils de Sion sont des soldats ». Pour le Conseil européen de la fatwa, aucun fils de Sion ne peut être considéré comme un civil !

Là, nous ne sommes plus dans le soutien, mais dans l’incitation au terrorisme !

De même sur la question de la mixité, des prédicateurs de l’UOIF comme Iquioussen la proscrivent, y compris sur le Web : il est interdit à un garçon de communiquer avec une femme par Internet. Iquioussen dit : « Tu crois que tu es seul avec elle, parce que c’est un dialogue à 500 kilomètres de distance, mais en réalité vous êtes trois : vous deux et le diable. »

D’autres prêches recommandent aux musulmans de ne pas se mêler aux non-musulmans, de se méfier de « l’intégration par le jambon », un péché.

A plusieurs reprises, des dirigeants de l’UOIF ont déclaré publiquement : « Le Coran est notre Constitution. » Ce qui est textuellement la devise des Frères musulmans !

Mais évidemment, oser dire tout cela fait de nous, forcément, de dangereux racistes...


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