"Apparemment, sur tous ces sites, la virginité semble être une vertu cardinale !"
Nous n’avons pas du parcourir les mêmes sites ! Les deux premier n’évoquent pas la virginité, le second accueille 25% de divorcés, le troisième évoque le célibat, aucun des trois ne fait de la virginité une condition nécessaire au mariage.
Je repasse ici le post que j’ai passé dans un article précédent :
Le plus absurde dans les réactions qui mêlent le judéo-christianisme à l’affaire est que les Eglises chrétiennes n’ont jamais fait de la virginité une condition nécessaire au mariage !
Historiquement, le mariage est dans le droit canon un consentement entre époux. Le sacrement du mariage a été instauré par l’Eglise catholique au Moyen-ge pour permettre aux époux de faire valoir leur engagement contre l’avis des pressions qu’ils pourraient subir de la part de leur entourage. En s’installant au domicile de son époux suivant la tradition de l’époque, la femme était amenée à quitter le seigneur pour s’établir dans un autre fief, le privant de sa main-d’œuvre servile. Les seigneurs s’opposaient fréquemment à ces unions. L’Eglise a donc sacralisé le mariage et instauré les registres paroissiaux afin d’opposer aux seigneurs la volonté des époux et d’apporter une preuve de leur union.
Je ne sais même pas si l’absence de virginité serait, pour l’Eglise catholique, une raison suffisante pour annuler un mariage. Le mensonge, oui, très vraisemblablement. Une union peut difficilement s’installer durablement sur un mensonge ! Un mariage non consommé (un des deux époux refusant toute relation sexuelle) est encore de nos jours une raison d’annulation.