La spéculation financière est une opération à somme nulle, ce que prétend gagner l’un sera perdu par un autre (la contrepartie).
Une spéculation sur du blé par exemple, consiste à mettre en relation 2 intervenants, le premier qui parie sur une augmentation du blé, le deuxième qui parie le contraire ou qui s’est déjà prémunis d’une telle augmentation.
Une opération de couverture financière se règle en cash, la contrepartie financière aussi, le dénouement d’une opération de couverture s’exécute en cash et pas en blé ou en riz.
Je ne vois donc pas comment la spéculation financière puisse interférer sur le prix d’un produit.
La preuve est qu’on est incapable de chiffrer l’impact de cette spéculation sur le prix des produits.
Le sujet est tellemenT contreversé que certains économistes pensent même que la spéculation a des effets stabilisants sur les prix.
Au CME (Chicago Mercantile Exchange) qui est la bourse mondiale de cotation (entre autres) des produits alimentaires (beurre, soja, blé, porc, orange...), on trouve des instruments financiers basés sur les écarts de température dans prés de 19 régions dans le monde. On peut ainsi parier sur des écarts de température par rapport à une moyenne donnée.
http://www.cme.com/trading/prd/weather/index.html
Cette spéculation est une parmi des milliers d’autres dont les produits alimentaires.
Je ne vois pas en quoi le fait de spéculer sur des écart de températures futurs puisse interférer en quoi que ce soit sur la température réelle.
Je le répète :blâmer la spéculation n’est pas la solution à la chértè probable des produits alimentaires de demain. De la même manière, le fait de moinser un commentaire aussi.