Par ailleurs ...
A : M. Jacques Diouf, Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO)
A : M. Yasuo Fukuda, Premier ministre du Japon, Président du G8
A : M. John W. Ashe, représentant permanent auprès de l’ONU, représentant permanent d’Antigua et Barbuda et
président du Groupe des 77
De : Henry Saragih, Coordinateur International de la Via Campesina
La crise actuelle est le résultat de nombreuses années de dérégulation des marchés agricoles, de la privatisation des
mécanismes publiques de régulation et du dumping des produits agricoles sur les marchés des pays en
développement. Selon la FAO, la « lébéralisation » des marchés a généré d’énormes flux de capitaux, cherchant à spéculer sur des marchés de produits agricoles, au moyen des marchés à terme (futures) et autres instruments financiers.
Le développement commercial des agrocarburants et le soutien initialement enthousiaste dont ils ont bénéficié dans des pays tels que les Etats-Unis, l’Union Européenne et le Brésil exererce une forte pression sur les terres cultivables.
Par ailleurs, dans de nombreux pays du Sud, des centaines de milliers d’hectares destinés à l’agriculture sont désormais convertis de manière incontrôlée en soi-disant « zones de développement économique », espaces urgbains et projetsd’infrastructure.
L’accaparement continuel des terres par les multinationales et par d’autres spéculateurs, expulsera des
millions d’autres paysans et paysannes qui se retrouveront dans des mégapoles, relégués aux rangs des affamés et des pauvres dans les bidonvilles. En outre, nous devrons nous attendre, en particulier en Afrique et en Asie du Sud, à deplus graves sécheresses et inondations
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