Bon, je crois que nous sommes tous à peu prés d’accord pour dire que la spéculation financière n’est pas responsable de la montée des prix et de la raréfaction des denrées alimentaires.
Au contraire, la spéculation révèle les déséquilibres d’un marché et la FAO pense même que ces hausses sont une opportunité pour relancer les productions agricoles et faire retourner les populations dans les champs.
Si j’avais été un détracteur de la spéculation financière, au lieu de l’accuser bêtement de faire grimper les prix, j’aurais dit que cette masse financière, au lieu de s’investir dans des opérations à risque, incertaines et aléatoires aurait été mieux utilisée dans les pays sous développés qui souffrent de la crise alimentaire. En finançant par exemple, l’adduction d’eau là où il y en pas, relancer les productions vivrières, créer ou réhabiliter des nouveaux champs, développer le stockage et la transformation des produits, etc...
Voilà ce que j’aurais dit mais malheureusement, ces détenteurs de capitaux n’ont aucune confiance dans ces pays qui n’ont pas de code des investissements étrangers, pas de stabilité sociale et politique, qui ont détourné tant d’argent public dans le passé, pas de garantie concernant le retour de son investissement, etc....
Bref, si ces pays étaient attractifs, les spéculateurs seraient d’accord pour y investir. Ce n’est pas le cas.
Vous imaginez investir au Zimbabwe ? Pourtant, là, il y a de la famine maintenant. C’était et c’est un pays prometteur du point de vie agricole et industrielle. Mais voilà, personne, aucun capitaux privés ne veut s’y investir. Créer la confiance et l’argent s’investira aussi sûrement qu’elle s’investit ajourd’hui dans de la vaine spéculation financière.