la pensée unique antilibérale
Voui, voui... Dans les antilibéraux, il y a de tout, de l’extreme-droite à l’extreme gauche en passant par les trés nombreuses personnes qui se revendiquent ouvertement hors de tout courant politique mais résolument anti-libéral. Bref, les anti-liberaux sont loin, trés loin de la pensée unique. Ca n’a pas de sens de dire le contraire.
Par contre, tous les partis institutionnels actuels de tous les pays occidentaux du monde qui defendent exactement la même politique libérale, eux, on peut les dire tenant d’une pensée unique, ça a du sens.
Ça sent le fils de concierge. On décèle sous ses morceaux de colère froide des souvenirs de fins de mois difficiles, d’hypokhâgne ratée, de récréations solitaires, de premiers blazers achetés d’occasion, de dîners-débats interminables au restaurant universitaire. Bref, Julien Sorel revu et corrigé par Télé 7 jours et la CFDT. En creux, se devine le syndrome du loser : trop aigri pour être honnête.
Ca sent le mépris pour le populo... Et bravo pour les amalgames scandaleux qui montrent, une haute empathie de l’auteur pour ses semblables, avec une petite mention pour le "loser trop aigri pour etre honnete". Quiconque a connu des moments difficiles dans sa vie saura apprécier...
C’est la démographie, mère des sciences humaines.
Quelle belle phrase !!! Et on peut remplacer démographie par n’importe quoi, ça marche aussi...
la majorité des Français, d’après un sondage d’ailleurs non sourcé, désavouent l’économie de marché, écartant le souvenir des criminels qui essayèrent, il y a moins d’un siècle, de lui trouver une alternative, au prix de millions de morts.
C’est qui le tenant de la pensée unique ? Procédé mille fois réutilisé : quiconque n’est pas un libéral enthousiaste est un vilain communiste assassin. Et de brandir le spectre des millions de morts !
[la politique] C’est l’art, non de l’idéal, mais du meilleur possible.
Permettez-moi de ne pas être d’accord. Avec ce genre de thèses, la république n’aurait jamais existé. La politique n’est jamais autant de la politique que quand elle vehicule un idéal. Jamais la France ne s’est autant politisé que lorsque des idéaux ou des utopies semblaient à portée de main (les multiples révolutions, Mai 68, Mitterand (l’arnaque du siècle !!)).
Votre vision de la politique semble davantage relever de la gouvernance, de l’administration, c’est-à-dire exactement le rôle dans lequel un état libéral finit forcément par être cantonné ; comme quoi, même votre vision de la politique est pervertie par votre a-priori libéral en toute choses.