Merci Roda pour cet article clair et synthétique. Il montre par A+B que le but des politiciens de notre beau pays est bien de casser le système scolaire national. Tout faire pour que cela fonctionne de moins en moins bien. Le principe est simple : les français ont encore trop d’estime pour leurs fonctionnaires. Il faut les décridibiliser complètement pour avoir l’aval de l’électeur de base quant à la privatisation généralisée de l’école.
Alors... programmes kafkaïens, réductions horaires pour plus de travail, stigmatisation de la difficulté (ainsi l’élève est en échec scolaire dès la maternelle, et , bien sûr, c’est consigné dans son dossier scolaire !), exigeances contradictoires, mépris de l’avis des professionnels... On va droit au clash et c’est prévu !!
A ce rythme, je ne donne pas dix ans de survie à notre jolie (quoiqu’ imparfaite) éducnat. Peut-être aurons-nous à ce moment un système à l’anglaise avec, d’un côté, les nantis (ainsi que ceux, nombreux, qui choisiront de se saigner aux quatre veines pour diminuer les risques de contamination de leur progéniture avec Les Pauvres) et, de l’autre, Les Pauvres (cad les violents, les alcolos, les crétins, les incultes, les fainéants, les handicapés...)qui bénéficieront pour leurs enfants d’une sorte de service palliatif d’éducation nationale. Ce service ne coûtera pas très cher aux contribuables, qu’ils se rassurent !!
Elle fleure bon le totalitarisme libéral notre belle France !
Sur les murs des écoles,
Sur les vitres des HP pour profs,
Sur les tours des quartiers Zep en perdition,
Sur les toits préfabriqués de mon RPI de campagne,
j’écris vos noms :
déstabilisation, culpabilisation, marchandisation, machination, manipulation, déshumanisation, spéctacularisation...