l’idée n’est pas neuve, mais pour ce faire, il faudrait :
- 1 : que la sncf arrête de démanteler ses infrastructures de maintenance pour les confier au privé, avec les impacts à moyen et long terme que l’on connait par l’expérience anglaise,
- 2 : qu’elle se sorte les doigts du c.. pour proposer aux industriels, gros consommateurs de logistique routière, un service réellement apte à couvrir les besoins de ses clients, besoins réclamant la souplesse dûe au flux tendu (ou alors que les industriels abandonnent cette habitude qui n’est pas forcément source de rentabilité optimale) et non pas se contenter comme actuellement, à constituer à la va-comme-je-te-pousse les convois qui seront livrés un jour...peut-être, mais en tout cas pas dans les délais,
- 3 : que le gouvernement favorise réellement les industriels et le train dans cette démarche, mais avec le lobby du transport et des pétroliers en France, c’est pas prêt d’arriver,
- 4 : que le même gouvernement oblige (je dis bien « oblige ») tout le trafic transnational routier à utiliser le ferroutage et la navigation fluviale, du Perthus à Thionville, de Hendaye à Lille, de Modane à n’importe où ailleurs, plus un poids lourd ne doit traverser la France pour aller d’Espagne, d’Italie en Europe du Nord ou de l’Est (et inversement), et que seules les dessertes locales soient autorisées sur le réseau routier (déplacement inférieur à 50 km)...
bref, beaucoup de choses à remuer, mais en ont-ils la volonté ?