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Commentaire de pino69

sur Sarkozy et Berlusconi : le sarkoberlusconisme


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pino69 pino69 12 juin 2008 10:18

Berlusconi ou Sarkozy ne me semblent pas des sujets d’étude très intéressants.
Ils sont simplement l’expression finale de la corruption intellectuelle et financière rampante qui se répand dans la classe politique européenne depuis 20ans.
Ni l’un ni l’autre ne se préoccupent du peuple qu’ils sont sensés gouverner. Ils sont là pour leur intérêt personnel et ceux de certaines élites qui les soutiennent (essentiellement financières) et ne font qu’importer en Europe un régime en place depuis longtemps aux USA.
Ils ne font que stigmatiser la disparition de la démocratie, et, pour la France, de la République, programmée le jour de la création de TF1 (on pourrait presque dire de la 5 - pilotée par Berlusconi ne l’oublions pas - qui était un laboratoire en la matière) et inscrite en germe dans la société de con-sommation.

Le travail effectué par la droite sur l’Education Nationale depuis la présidence Chirac va dans le même sens que la main mise de Sarkozy sur les principaux médias. La politique n’est plus qu’un jeu d’apparences que ne peut que favoriser un abrutissement profond des masses.
Mais s’il en a toujours été un peu ainsi, la différence aujourd’hui est le niveau du spectacle qui nous est assuré. Les anciens régimes faisaient de la propagande sur des idées, des concepts, aujourd’hui, on a le droit aux emissions d’Arlette Chabot et aux articles édifiants de l’Express (ou du Figaro, c’est pareil).

Chaque époque a les "grands" hommes qui lui correspond. En France, on en a connu un certain nombre, de différentes obédiences, à l’instar de (en vrac) Philippe le Bel, Henri IV, Richelieu, Mazarin, Louis XiV, Mirabeau, Bonaparte, Hugo, Ferry, Jaurès, Clémenceau, Maurras, Poincarré, de Gaulle, Malraux, Mendès-France, Mittérrand... Quel que soit leur idées politiques et leur impact sur la société, ces hommes avaient une certaine envergure et l’histoire s’en souvient.
Même en Italie, le jeune Benito c’était autre chose que Berlusconi.
Aujourd’hui, c’est Sarko, Berlu, Devedjian, Coppé, Royal, Hollande, Lang ou bien encore Krouchner... En matière de carrure, ça ne se compare pas trop. Mitterrand disait qu’il était le dernier Président, que ses successeurs seraient de simples gestionnaires. On peut penser ce qu’on veut de l’homme, mais on ne peut que lui reconnaître une certaine clairvoyance.

Sarkozy et Berlusconi sont simplement les produits visibles d’une société vulgaire, exclusivement mue par la consommation, elle-même conjonction d’un arrivisme forcené, de l’appât du gain et d’une inculture crasse.


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