Avec ce QI-là (146), cette enfant est anormale », « Le surdouement est un symptôme comme un autre
Au sens statistique du terme c’est exact
Puisque la moyenne étant établie couramment à 100 avec un écart type de 15, cet enfant au QI de 146 ses situe dans les 0.135% de la population ayant un QI supérieur à 145.
Pour mémoire 68.27 % de la population mesurée est comprise dans un intervalle centré sur la moyenne entre [-1 ;1] écart type dans notre cas [85 ;115]
95.45 % [-2.2] écarts type [70 ;130]
99.73% [-3.3] écarts type [55 ;145]
En dehors de ces limites dans le cas d’une répartition dite normale, la valeur est anormale.
Bon cette précision faite, je ne sais pas si je suis un surdoué, mais toujours est-il que les cas évoqués me rappellent quelques épisodes de ma scolarité, en primaire, je suivais sans problème.
Arrivé au collègue, je ne crois pas avoir ouvert un bouquin plus d’une dizaine de fois pas an.
J’écoutais le cours, cela rentrait facilement, je ne faisais jamais mes devoirs, quand le prof vérifiait, j’avais systématiquement oublié mon cahier, et pourtant aux devoirs sur table j’avais des notes plus que correctes.
J’ai donc développé le goût de glander, et au fur et à mesure la capacité infernale de perturber les cours, insolence, réflexions, goût de la transgression, mon imagination débordante et ma passion pour les fusées à l’époque m’a poussé à commettre quelques expériences chimiques de combustion assez scabreuses, à l’époque l’internet n’existait pas et seul le CDI avec son encyclopédie et ses quelques bouquins pouvaient apporter des réponses à mes expériences.
Plus tard au lycée j’avais perdu le goût de bosser, pourtant j’ai facilement intégré un classe scientifique (série E à l’époque).
Là ce fût plus compliqué, car gardant cette habitude de ne rien foutre, préférant aller jouer au baby ou au flipper, j’ai sombré. J’ai tout de même eu mon bac avec un petite mention mais au pris d’une révision acharnée précédant les première épreuves du BAC (ou plutôt apprentissage express car je ne fréquentais plus les salles de cours) de deux semaines.
Tous cela pour dire qu’à priori, je pense avoir laisser passer mon talent, même si maintenant je tente de le rattraper.
Pour finir, est-ce que par exemple en primaire, nous ne pourrions pas appliquer les programmes sous forme de modules et des groupes d’élèves en fonction de leur capacité à assimiler rapidement ou non les choses évolueraient de façons différenciées.
Evidement cela impliquerait une sélection et la disparition des classes à proprement parler, bien qu’il soit tout à fait possible de réunir une classes dan le cadre d’activités communes.