Bonjour,
Votre article est très intéressant mais la fin tombe un peu à "pic" : dommage.
Il y a quelque chose de fondamental que l’on ne dit pas en France, une façon de voir les choses qui induit bon nombre de vos constats :
Quand on constate par évidence qu’un individu (enfant ou pas) est clairement au dessus du lot dans la capacité intellectuelle à analyser, synthétiser, produire des propositions etc..., le français fait plutôt le choix de vouloir écarter ce "talent" de la vue des autres par peur de paraître moins bon plutôt que le choix de mettre en avant ce talent, non seulement pour lui permettre de s’exprimer mais aussi pour en bénéficier.
N’avez vous jamais remarqué cette capacité qu’ont les français à encenser les champions puis à les lapider vivant à la moindre baisse de régime ?
Qu’un enfant puisse avoir du talent au sport : cela est admis. Qu’un enfant en ait "intellectuellement", cela ne passe pas.
Le fait d’accepter qu’un autre individu soit en mesure de percevoir certaines choses plus rapidement et par conséquent de faire en sorte de "minimiser" vos faits : c’est rejeté.
Toute l’éducation nationale est une broyeuse à talent (la fabrique du crétin), modelant par le nivelement par le bas et le "programme" statitique et répétitif.
Le "surdoué" se nourrit de projets, d’idées, de projections. Il a soif d’informations, il veut en savoir plus pour être lui même en capacité d’analyser les tenants et aboutissants. Il ne se satisfait pas des analyses pré-machées. Difficile donc pour lui de survivre à une machine où l’on répète, où l’on attend et où l’on dit comment il faut penser et recracher.
La France tue ses talents intellectuels à la racine.
Pas étonnant que les plus brillants intellectuels ait été d’une autre époque et dans bon nombre de cas, des reclus du pays qui ont triomphé hors des frontières.
La France n’aime pas l’originalité et les idées neuves parce que ceux qui sont à sa tête détestent qu’on puisse les montrer à nu dans leur insolente médiocrité.