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Commentaire de Numero 19

sur La souffrance de l'enfant précoce


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Numero 19 Numero 19 12 juin 2008 17:11

Bonjour,
n’avez vous pas la suite de l’histoire de ces jeunes personnes ?

Pour ma part j’étais très à l’aise jusqu’au collège (sans travailler une ligne de cours), puis arrivé au lycée, les résultats n’ont pas bien suivi, quoique ca allait encore. Après le bac, toujours aucun travail, et le tout a été bien difficile. Et c’est quand je suis devenu branleur que je me suis senti sur la même longueur d’onde que mes camarades.
 

Ensuite, prépa, une année en école d’ingé, viré de l’école car incapable de suivre le rythme sans méthode de travail, j’atterris à la fac.

Pour mes dernières années de fac, j’ai vu de nombreux camarades dans mon cas : des procrastinateurs finis. Plus aucune volonté de travailler pour les cours, mais une intelligence certaine, décelables dans la façon de voir leur environnement.

Il n’y a pas lieu de parler d’intelligence ou pas. Certains mémorisent très bien, d’autres ont une excellente logique, d’autres encore savent travailler avec acharnement.

Pour être dans ces "surdoués", il ne s’agit pas que d’avoir de bonnes notes à l’école, mais aussi et surtout l’interaction avec l’environnement hors école. Pour avoir de bons scores, la méthode de la carotte et du baton peut faire l’affaire.

Après, il faut savoir si notre système éducatif permet de gérer la diversité des élèves ou si l’on part du postulat que tous les élèves sont standards, ou qu’on arrivera à les faire devenir standard de gré ou de force.

Ou bien l’école n’est pas adaptée aux élèves, ou c’est l’inverse. Question de budget et de volonté d’investir dans nos enfants. 

 

J’ai encore ce goût amer d’avoir échoué et d’avoir raté des choses. Exactement comme Sahtellil en qui je me vois parfaitement.


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