Cet article est bien écris, mais le problème est qu’il est factuellement faux. Le plus gros point étant "Seulement avec près d’1 % de taux d’alphabétisation en Afrique subsaharienne en 2007", il est très facile d’avoir des chiffres un peu plus réalistes : www.unicef.org/french/sowc06/pdfs/regional_stat_sum_s21_wca.pdf.
Le second point "Mais cet impact des NTIC demeure limité aux zones urbaines ou aux grandes métropoles" si il est vrai que l’acces à internet reste très cher et limité aux grandes aglomérations, le GSM est lui présent dans la majorité des villes de plus 10000 Habitants, et bien souvent les villages en limite de couverture utilisent des antennes directionnelles pour avoir le téléphone jusqu’à 50 km de la ville la plus proche.
Quand au point "Il n’est pas étonnant, ni guère surprenant, de rencontrer des jeunes en Afrique noire ne sachant pas comment se servir d’un ordinateur, encore moins d’un téléphone mobile." Je ne dois pas vivre dans la même Afrique que l’auteur. Je vois tous les jours des jeunes utiliser leur téléphone en jonglant avec les promos, en s’échangeant des sonneries et des mp3. Des mamans de 60ans qui ne savent ni lire ni écrire utilisent un GSM, les petites vendeuses de fruit sont nombreuses à en avoir un aussi.
Ce texte est exagèrement pessimiste, et s’il y a bien des problèmes la situation est loin du catastrophisme décrit .Peut être que la recherche de style a primé sur les faits.