Bonjour,
Ayant été frappé par le champ lexical de ma première puis seconde fille (8 ans d’écart), j’ai vité été amené à traiter ces deux cas de précocité.
Pour ma part, le mot anglais, gifted = ayant un don, correspond mieux à ma perception des choses. C’est un don, comme un autre, mais aussi une malédiction. A ranger dans la même catégorie que celui qui sprinte très vite et celui qui boite toute sa vie, la jeune fille très très belle, et celle qui ne supporte pas la foule.
En aucun cas, c’est à l’éducation nationale de traiter le cas, car l’éducation nationale, qui porte mal son nom, est en charge de l’instruction (et non de l’éducation qui est à la charge des parents), instruction du plus grand nombre, du cas général, au même titre que les transports en commun ne traitent pas ou mal le cas des agoraphobes, des malvoyants, que les stades de foot ne traitent pas le cas des handicapés moteur ...
En qualité de parents, nous avons le devoir d’éducation, c’est à dire de faire en sorte que l’enfant, ce petit être en devenir, soit le plus adapté possible au monde. Et il est souvent étonnant de voir qu’on distingue plus facilement une malédiction qu’un don.
Et ce don, ici, un cerveau différent, est aussi une malédiction. Il y aura des sacrifiés, des mals détectés, des mal gérés. A qui la faute ? A pas de chance (si on peut dire) ... Et il revient au parents de mettre toute l’énergie possible pour accompagner ces enfants vers la sociabilité, l’épanouissement, voire le bonheur ... comme le feraient des parents d’enfants aveugles, sourds, unijambistes, dyslexiques, ...
Mes filles ont un QI de 145 toutes les deux, i.e selon une distribution communément acquise selon une loi normale (100,15), environ 1000 cas par trange d’age (environ 800 000 naissances par an). Il est cohérent que l’impôt de tous gère mieux le cas général que les cas particuliers, et je n’ai jamais attendu autre chose de l’état.
Nous avons donc géré, en qualité de parents. En alimentant mes filles : accélérer, approfondir, élargir ...
L’une est en 4ème européenne + latin + grec et menne une vie de pré-ado épanouie (copains, copines, danse, sport, fêtes, musique, concerts, ipod, msn, fringues, ...) avec un an d’avance, après avoir suivi un cursus dédié aux enfants précoces en 6ème+5ème et une ré-intégration dans le cursus général cette année. Les deux savaient parler à 9 mois et lire à 4 ans (avant la méthode globale)
L’autre est en Grande section, et nous programmons un saut de classe en douceur avec l’administration de l’école, l’an prochain ou l’année suivante.
Les deux sont très différentes, QI hétérogène pour l’une, QI homogène pour l’autre. Elles ont eu la chance que n’ont pas eu leurs parents (ma femme et moi), tous deux précoces qui se sont détectés avec la précocités de la première fille.
Il ne sert à rien de blamer les autres pour ce dont vous êtes responsables en qualité de parent. Même s’il existe des cas dramatiques, la première réponse à l’accompagnement d’un enfant différent est une éducation (à la charge des parents) adaptée ...
Dcv
19/02 07:03 - CrevetteRosee
Bonjour, Merci beaucoup, votre article décrit enfin un grief que j’ai depuis longtemps ! (...)
10/11 20:27 - Naliana
03/12 17:30 - caro139
bonjour, moi une enfant précoce je suis en 5éme (j’ai 136 de qi) cest tres dure a vivre (...)
04/08 15:51 - Massaliote
Je connais une jeune fille qui a été une enfant précoce. Scolarité normale jusqu’au (...)
04/08 15:17 - jonathan
bonjour, C’est un premier contact/témoignage pour vous raconter la genèse de la (...)
01/05 13:19 - Cupcake
Bjour Liliane :) Je suis heureuse de votre réponse & partage totalement votre analyse (...)
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