Article très pertinent. Article qui étaye ce que de nombreux citoyens devinent mais ont des difficultés de prouver, face aux mots d’ordre dominants véhiculés par les médias et par ceux qui sont aux commandes du pouvoir. Il suffit de se donner la peine de réfléchir en observant le fonctionnement de la société, il suffit d’avoir vécu au sein des entreprises diverses, pour comprendre que cet article dit la vérité.
En complément à la remarque de l’auteur : « C’est à une véritable question de civilisation que nous sommes confrontés. Le travail, comme activité et « valeur » dominantes, n’a jamais été aussi efficace pour produire de la richesse au bénéfice de quelques-uns. Le travail, comme ressource, n’a jamais été aussi peu efficace pour fournir les moyens de la « (sur)vie » au plus grand nombre. »
et à celle d’un commentateur : « Le travail non productif dépasse le travail productif en nombre de salariés comme en volume. Ce travail est le fruit de contraintes et de réparation de l’organisation de la Société. »
je formule la conviction suivante : « Les Européens disposent globalement d’un potentiel de production qui permettrait de subvenir aux besoins d’une population beaucoup plus nombreuse. Si on laisse de coté les contraintes liées au système économique, si on fait le bilan du potentiel humain, du savoir-faire, des moyens matériels, des installations, des infrastructures etc. il est certain qu’en réorientant une partie des activités futiles vers la production utile, le même potentiel actuel humain et matériel pourrait fournir tout ce qui est nécessaire et plus à une population beaucoup plus nombreuse.
[...]
La productivité s’améliore mais le citoyens européens n’en profitent pas ils doivent travailler de plus en plus.
Alors à qui en fin de compte profite l’amélioration permanente de la productivité ? »
Le texte cité ci-dessus est extrait l’article « Mondialisme, croissance économique et avenir des Européens » qui a été publié sur AgoraVox.