Le pessimisme généralisé et les raisonnements depressifs de la majorité silencieuse quant à la crise petrolière me pousse a essayer d’y mettre quelques rayons de soleil.
C’est vrai, la mane petrolière tire à sa fin. Elle nous a tout de même permis de developper les technologies qui n’ont plus rien à voir avec le petrole : l’informatique, la robotique, les télécommunications, et bientôt les NBIC, qui seront peut-être notre canot de survie dans cette tempête qui pointe. Le progrès de ces disciplines, décrit par la Loi de Moore peut très bien nous sauver. En effet, le monde bruyant, polluant et gourmand en energie va peu à peu céder la place à un monde plus subtil, plus virtuel. Un monde qui consomme moins parce que toutes ces technologies fonctionnent au courant faible. On y est déjà en plein dedans, d’ailleurs. Imaginez, il y a 50 ans, pour livrer un document rapidement on était obligé de l’apporter soi-même. Combien d’energie en moins aujourd’hui quand on l’envoie par courriel ? La vidéophonie d’aujourd’hui commence à permettre à des gens géografiquement distants de travailler ensemble, j’imagine que d’ici quelques années, avec la vidéo HD ça deviendra commun - donc, economie de déplacement. Le transport de marchandises sera de plus en plus robotisé, ainsi que la production des produits de première necessité. Le progrés que le Web a accompli dans les 15 premières années d’existence laissent entrevoir ce qu’il sera dans quelques années.
L’auteur n’a pas tort de dire qu’il faut pousser les gens à se passer du petrole. Il faut en effet se désintoxiquer du désir de deplacement, de cette "bougeotte" qui fait que l’on tient pas en place. Dans l’avenir on se déplacera beaucoup, mais virtuellement. J’ai assez confiance dans la loi de Moore pour savoir que ce sera probablement par biais des immersions qui nous paraîtront "plus vrai que nature". Quant aux déplacements physiques, on redecouvrira la marche à pied. Le vrai progrés, quoi.