C’est tout à votre honneur mais est-ce que faire de ce cas une affaire médiatique mène au coeur du débat ?
Vous voyez bien que ça génère une polémique plus sur la religion que sur la condition féminine, non ?
Ce n’est pas le bon point de départ.
Déjà, est-ce qu’il y a des articles sur les différences de salaires à compétences et investissements professionnels égaux ? J’en ai pas vus...
Est-ce que le licenciement d’une femme à 80% du temps parce qu’elle refuse de se remettre à plein temps pour éviter à son mari de devoir renoncer lui-même à son poste pour aller chercher les enfants à l’école, n’est pas un sujet plus important ?
La femme dont je parle était une championne internationale de jeu d’échecs avant d’être maman et heureusement, son mari est conscient de la condition féminine...
Mais des exemples comme ça, sans question de religion, j’en ai plein et je ne comprends pas que tout tourne autour de la religion et que cette annulation de mariage fasse tant de bruit alors qu’il y a tant d’autres consternations qui pourraient être abordées...
Pourquoi ? Parce que ce ne sont pas les femmes concernées qui ont le temps de rédiger des articles... Regardez, je ne prends même pas le temps de réfléchir, ni de me relire et encore moins d’ettayer avec des références.
Je considère même que je perds mon temps et que j’assouvie simplement un besoin de décompresser parce qu’une fois j’étais coincée dans un hôtel entre 2 vols (un avion râté) et que j’ai découvert Agoravox en me disant que c’était cool de pouvoir s’exprimer sur Internet...
Ne vous découragez pas si vous êtes vraiment partisant de notre cause car la cause des femmes est celle de la société et de son avenir puisque encore maintenant, nous sommes plus majoritairement chargées de la future génération.
Ne prenez pas mon post comme un découragement, mais pour une raison supplémentaire de vous battre et quand je dis de nous laisser vivre notre vie, j’omets que le droit de vote de la femme est très récent.
Les hommes étant plus établis au pouvoir, je dois bien admettre que sans eux, rien n’est possible...
Alors merci aux hommes de bonne volonté