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Commentaire de melanie

sur Réhabiliter la notion de limite dans le monde économique


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melanie 15 juin 2008 12:36

Qu’entendez vous par"opinion publique", dont vous truffez votre texte  ???

Les personnes agées toujours plus nombreuses en occident qui, de façon classique veulent plus de sécuritaire, deviennent réactionnaires et tous ceux qui , sans culture économique aucune ont ingurgité sans le comprendre les slogans distillés depuis 20 ans par une obédience idéologique qui sourd comme un mauvais poison, comme quoi le libéralisme économique, c’est plus de liberté ...pour les entreprises.

A tous ces petits patrons de PME -que les lois économiques ont oublié au profit des multinationales- qui profitent du système mais ressasssent eux aussi contre les lois qui protègent les travailleurs de la loi du jetable et des licenciemments à la tête du salarié ???Merci le syndicat des patrons européen qui essaime partout.

"L’opinion publique" est malléale, influençable et veut plus de sécurité ...pour se protéger des "autres" mais plus de liberté pour elle.

Que savez-vous de l’"opinion publique" qui est consituée à plus de 75 % de salariés du privé qui commencent à péter de trouille devant le spectre de ce qui se dessine pour les jetter plus encore et plus fragiles dans la gueule d’un système mondialisé qui profite aux mêmes .

Alors même si la propagande qui consiste à faire croire que liberté=libéralisme a fonctionné avec force intox, l’opinion publique commence à se réveiller.

Quant à savoir pourquoi rien n’est entrepris pour réguler la finance mondiale ????

C’est que c’est à la foi très complexe à faire- car rien ne peut se décider seul dans un système mondialisé- et surtout et que c’est précisemment les multinationnales qui modulent le monde et que cette économie ultralibérale déréglementée sert, qui font masse, pour que rien ne change.

Et que cette finance mondiale et les multinationales qu’elle sert tient les états dans sa main avec chantage de déllocallisation à la clé.

Pour repasser dans une économie régulée à la Keynes, il faudrait - ce qui se profile- une crise d’une ampleur supérieure à 1929, qui nécessite des mesures drastiques comme celles prises au moment New Deal mise en place par Delano Roosevelt.

Aucune mesure cosmétique ne peut actuellement réguler un système tentaculaire et ni DSK- FMI- ou Pascal Lamy -OMC-, deux ex socialistes !!!!!!!! n’en prennent le chemin.

Comme hélas semble le montrer un livre pas très optimiste de Patrick Arthus - économiste et Marie-Paule Viard "Globalisation, le pire est à venir" www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index.php , les crises financières, alimentaires vont se succéder.

Je ne crois plus ,à part déclarations d’intention - mais nous sommes entrés depuis longtemps dans l’ère des déclarations et des discours qui se suffisent à eux mêmes : On a tenu un discours ou une commission, c’est bouclé- que ni Obahma, ni Merkel, ni Sarrkozy ne peut réguler quoique ce soit :

Laisser la "main invisible du marché" faire son oeuvre et juguler par le contrôle et la contrainte - même violente- les débordement d’un peuple qui souffrira de plus en plus : Ce qui se passe au Mexique - émeutes de la faim- se passera ici dans une moindre mesure.

Il est bien tard pour mettre des limites à un système qui , devenu monstrueux, car tentatuculaire- avez-vos déjà vu des images des salles des marchés - bourses- qui décident du cours du blé, du coton, du maïs, du soja, du pétrole...Dela vie , quoi .. ????-

Lisez le dernier Marianne, du 7 au 13 Juin, sur "la dictature des spéculateurs "...ça décoiffe.

 


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