Et puisque, soi-disant, je me serais arrêté au couplet (foireux sur le féminisme et le racisme), je te recopie ce que je disais AVANT !
Va te passer la tête sous l’eau, et relis le après : tu devrais arriver à le voir et à le comprendre...
De l’affirmations de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, et de la reconnaissance que la religion est une affaire privée, nous sommes passé à une interdiction du fait religieux en public.
C’est quoi, une "laicité perverse et dévoyée " ? Le "fait religieux se passe dans les lieux de culte, comme toujours, et chacun peut se promener paré des signes religieux qu’il désire, dans la rue, n’importe quand, n’importe où. Il est question, dans l’affaire du voile, d’empêcher TOUT signe religieux dans les établissements scolaires PUBLICS (piscine, cours de gym, etc..) ; là où l’égalité et la laïcité sont de règle, pour chacun, selon les lois de la république. Il n’y a donc pas du tout interdiction du fait religieux en public : tu peux très bien aller faire tes dévotions à l’église, à la mosquée, au temple, te ballader avec ta kipa, ton voile, ta djellaba, ou ta croix ; rien ne l’interdit. Faux argument.
D’un pluralisme humaniste, nous sommes passé à un autoritarisme intolérant. Il est vrai que la sphère du privé, concédée du bout des lèvres par un Etat envahissant, se réduit comme peau de chagrin sous les coups de boutoirs de l’antiterrorisme, de l’administration fiscale et autres administrations bienveillantes.
Il y a longtemps qu’on n’avait entendu parler de "l’Etat envahissant" !!!
Et si les lois répressives (contre le terrorisme, contre n’importe quelle dérive, contre, désormais, n’importe quel fait divers érigé en fait de société) envahissent la sphère privée, ce n’est certainement pas contre la religion, mais dû à un autoritarisme qui préfère s’attaquer aux effets qu’aux causes de la délinquance qui, elle, n’a pas de religion. Amalgame hors de propos. Les religions, elle se portent très bien : les nombreuses écoles privées confessionnelles en témoignent, tout comme la volonté du gouvernement, par petites touches, de réhabiliter le fait religieux (on rappelera les propos de Sarko sur le prètre mieux que l’instit, la volonté de déreglementer les lois sr les sectes, les porpos de la secrétaire de l’Elysée, etc...)
En fait, du point de vue de l’état, celui-ci aurait plutôt tendance à se rapprocher du modèle américain (In God we trust), que d’un modèle résolument laïc.
Coucou, peripatate, ça y est ? ..