Sur le stockage de l’énergie électrique : il se construira probablement très bientôt des centrales solaires (thermique à concentration ou CSP) qui stockeront directement l’énergie sous forme thermique, dans des sels fondus.
Un démonstrateur a été réalisé : "Innovative Heat Transfer Concepts in Concentrating Solar Fields" (pdf en anglais).
Les sels fondus sont largement utilisés dans un certain nombre d’industries, et rien n’interdit de transformer l’électricité d’origine photovoltaïque ou éolienne en chaleur (avec un haut rendement) afin d’obtenir un stock d’énergie disponible à la demande.
Sur les questions de coût des différentes énergies vous écrivez : "Il faut, certes, développer éolien et photovoltaïque, mais on peut discuter de leur cout extrèmement elevé par rapport à d’autres sources d’énergie.".
J’ai publié il y a quelques jours sur un site d’Areva des considérations sur les coûts qui ne vont pas exactement dans le sens de vos affirmations, et nous ne sommes plus à une époque où nous pouvons nous contenter de prendre uniquement en compte le coût de construction d’une centrale et de sa production en CO2, car il faut considérer les systèmes de production d’énergie dans leur globalité.
Se pose alors la question de l’empreinte énergétique du nucléaire, une question difficile à trancher à laquelle j’ai tenté d’apporter des éléments de réponse lors d’une question posée sur le même site d’Areva : "je souhaiterai savoir dans quelle mesure le nucléaire est écologique ?".
Il faut considérer que "l’empreinte de l’électricité nucléaire est estimée équivalente à la même quantité d’électricité générée par des combustibles fossiles.".
Cette empreinte écologique ne prend pas uniquement la production de CO2 : elle tente de tenir compte de l’ensemble des aspects de la filière.
Globalement le nucléaire présente un cocktail d’inconvénients environnementaux qui le place au niveau du charbon...
A noter que le site d’Areva en question est ouvert à tous, pour s’informer et participer au débat.