"Laissez la vérité et l’erreur s’affronter à armes égales..." mais laissez la vérité et le mensonge lutter à armes égales et vous verrez que les puissants qui maîtrisent les medias, ne feront pas triompher la vérité.
Je déplore votre parti pris pour Gollnish et votre critique sans nuance de la gauche ("vous dites : "Il est par ailleurs paradoxal de constater combien, en France, c’est souvent la gauche ou l’extrême gauche qui encourage la censure"), même si je ne suis pas de gauche. Votre propos est manifestement déséquilibré. C’est votre point de vue partial que vous semblez vouloir nous imposer.
L’incitation à la haine raciale doit continuer à être légalement réprimée quand elle est manifeste car l’expression raciste n’est pas seulement verbale ; elle prend aussi la forme de discriminations à l’embauche, à l’acccès au logement... Gollnish est un profeseur de stature internationale et haut membre d’un parti. Ces circonstances l’obligent plus qu’un citoyen ordinaire à surveiller l’expression de ses opinions.
Vous dites que "la question n’est pas de savoir si on « aime » Gollnisch (ou Faurisson, Irving, etc.), mais jusqu’à quel point on est prêt à sacrifier les principes les plus élémentaires de la justice et du droit pour faire taire les gens qu’on n’aime pas". Non ! ce n’est pas parce que la loi n’aime pas Gollnisch que ce dernier a été sanctionné ! Est-ce de l’angélisme de votre part ou de la propagation d’idées d’extrême-droite ? Je ne trouve pas que l’on sacrifie la justice ici. Je dirai, bien au contraire, qu’on la préserve et que l’on préserve une certaine idée de notre démocratie.