A défaut de réglementer le marché immobilier, on devrait au moins accorder facilement les permis de construire et modifier ou supprimer le POS-COS actuel qui donnent trop de pouvoirs à nos élus (qui y voient là un moyen de monnayer leur accord) : davantages de constructions permettraient pourtant de maintenir des prix raisonnables et donneraient du boulot aux ouvriers du BTP...
exemple : Ma soeur a déboursé 90 000 euros un F4 en banlieue fin 2000, et aujourd’hui son appartement se revend sur le marché plus de 280 000 euros soit un triplement en 7 ans !!!
Un capital qu’elle n’aurait jamais pu économiser toute sa vie durant.
Alors imaginez le cas de ces cadres sup, hauts fonctionnaires (ou commerçants) disposant d’un salaire ELEVE et REGULIER, les chouchous des banquiers : Ils peuvent, moyennant un apport dérisoire, acheter 1 , 2, 3 ou 10 appartements qui seront totalement financés par les loyers versés par le travail et la sueur de leur locataire.
Pourquoi en effet risquer aujuord’hui son capital dans un commerce ou industrie et se taper les Urssaf et tous les inconvénients du métier, quand on peut doubler facilement son capital tous les 5 ans, s’enrichir en dormant selon les termes de Mitterand ?
Le hic, quand l’immobilier flambe, les loyers se doivent de suivre en conséquence pour permettre à leurs propriétaires parasites de payer leur crédit (et de grossir leur patrimoine) au détriment du locataire qui aurait pu dépenser ailleurs son salaire et ainsi soutenir l’Economie du pays.
Merci, messieurs les agents immobiliers, banquiers, notaires et pouvoirs publiques, tous complices dans cette situation alarmante.
Sans la politique désastreuse de Bush et sa clique, rappelez vous qu’il a eu la bonne idée de redistribuer les mille milliards de dollars d’excédents laissés par Bill Clinton aux riches sous forme de baisse massive d’impôts.
Toute cette manne tombée du ciel s’était aussitôt déversée dans l’immobilier depuis 2000 entraînant le monde entier dans sa spirale haussière et ses conséquences, les subprimes.
Et notre Tsarkzy l’américain s’est empressé de suivre cette voie dès son arrivée au pouvoir, retardant ainsi la baisse inélucatable de l’immobilier français.