Le français ? Toutes les langues issues des hasards de l’histoire, de la "génération spontanée". L’espéranto est l’oeuvre d’un seul homme, au départ, ce qui explique le terme de "langue construite".
è Le hasard, bof, la nécessité, oui. L’espéranto n’est pas l’œuvre d‘un seul homme, contrairement au Volpuk, il est l’œuvre de ceux qui le pratiquent…
Pourquoi, je me le demande. Pourquoi ? En quoi ont ils oeuvré pour la paix ?.
=>Voilà un débat intéressant ; on pourrait recentrer le sujet
L’anglais aussi marche. Toutes les langues marchent.
=> Même celles qu’on ne parle plus ?
La justesse de votre analyse me va droit au coeur, ainsi que sa mesure. Je pense toutefois que certaines bornes ne doivent pas être franchies au cours d’un débat, même pour des choses qui nous tiennent à coeur.Je suis désolé quant à votre niveau en anglais. J’ai tendance à me laisser entraîner dans le feu roulant de polémiques nourries et à balancer les liens comme des pierres. Je m’excuse platement d’avoir oublié de préciser la langue du dit lien.
=> et bien, juste et mesuré, je vous invite à l’être aussi.
Quant au fait que ce soit une langue morte, elle est probablement plus pratiquée que l’espéranto : Pensez aux professeurs de latin partout dans le monde et à leur élèves qui peuvent, au moiins temporairement compter parmi les latinistes.
=> Je vous laisse à vos probabilités et évaluations.
Demain, le chinois ? l’arabe ? l’hindi ? Y aura-t-il demain un pays aussi puissant que les états-unis ont pu l’être ? La lingua franca de demain est un mystère. Je doute néanmoins que ce soit l’espéranto.
=> je vous laisse à votre doute…
L’espéranto a 200 000 locuteurs. Au dela des aspects techniques, cela prouve bien que c’est une langue fonctionnelle, mais cela signe aussi son echec à devenir la languemondiale.
Bon, je passe sur le fait que si vous dites ne pas bien connaitre l’anglais, cela peut ne pas vous frapper. C’est ce que signifie le terme "lingua franca" : Une langue peut être parlée par une minorité, mais parlée par ceux, natifs ou non natifs, par qui la plus grande partie de la communication internationale s’effectue.
Le statut d’une langue dépend de l’histoire de ses locuteurs. Si ceux-ci gagnent un pouvoir économique ou militaire, l’usage de leur langue aura plus tendance à se répandre car les gens qui l’apprendront croiront acquérir un avantage. C’est ainsi que de facteurs historiques expliquent l’utilisation de l’anglais comme lingua franca. Personne n’ "impose" l’anglais, il se trouve que la plupart des gens l’apprennent car ils croient y trouver un avantage que ne leur donnerait pas l’ourdou, le tamoul, le nahua, ou l’espéranto.
Je ne vois pas pourquoi l’anglais ne pourrait pas être la lingua franca, surtout que dans les faits, c’est tout à fait le cas.
Certes. L’anglais est la lingua franca, l’espagnol est international, l’arabe littéraire l’est un peu aussi, et le chinois beaucoup moins, malgré les communautés chinoises disséminées dans le monde. Et l’espéranto ? Il est assez dispersé mais peu parlé...
Je me demande : D’où viens cette idée qui veut qu’une langue soit chargée des valeurs de ses locuteurs ? ça ne tient pas la route : l’allemand était la langue du "Manifeste du Parti Communiste" et de "Mein Kampf". Toutes les langues sont "neutres", et plus elles sont parlées par des personnes différentes, plus elles sont "neutres". En tant que langue artificielle, l’espéranto a, en fait, moins de chances d’être neutre si on considère l’idéologie qui a mené à sa création. Après cette langue peut-être utilisé comme n’importe quelle autre langue, à des fins diverses
Pour le reste, ce week end, hors quelques soucis qui m’ont empêché de me connecter plus tôt, j’ai reçu un espérantiste tanzanien et un brésilien, je fus donc fort occupé. J’ajoute que j’ai parcouru les anciens messages et le débat a dégénéré…. Personne n’est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre… J’ai reçu des copies d’espéranto aujourd’hui, je vais les corriger, les élèves attendent, et leur contact est plus constructif. Et puis j’ai des articles à corriger pour la parution des revues...
ð Nicolas
Typhon