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Commentaire de LilianeBourdin

sur La souffrance de l'enfant précoce


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LilianeBourdin 17 juin 2008 23:15

Je n’ai pas encore lu ce livre de Jeanne Siaud-Facchin, mais la façon dont la lecture vous a fait réagir montre que qulque chose de ce qu’elle dit vous concerne.

Pour répondre à votre question, j’ai constaté que avoir une preuve objective de son intelligence élevée quand on en doute, rassure, au moins sur ce point, et permet assez souvent de remettre en perspective les sentiments de nullité que l’on a pu traverser. Comprendre aide toujours. Et si ce n’est pas ça, vous vous en rendrez vite compte. Soit que le test ne montre pas de surdouement, mais c’est une déception qui n’est pas trop difficle à surmonter (quand on voit ce que vivent parfois les personnes douées, on peut même en être soulagé !). Soit que le chiffre soit élevé, mais que l’on réalise que la souffrance vienne d’ailleurs.

Quant aux associations, je ne connais pas celle-ci, mais, en général, elles permettent de partager les expériences, et c’est déjà un soulagement, parce que les surdoués ont souvent un sentiment de solitude qui vient du fait de ne pas être compris. Quand on atteint un certain niveau de réflexion, on se sent seul quand ce qu’on dit n’est pas compris.

J’avais entendu il y a longtemps cette phrase du psychiatre-psychanalyste René Diatkine : "Pourquoi est-ce que les enfants ont davantage besoin d’être compris que d’être aimés ?"


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