Merci pour cet article concernant un sujet vital
On peut élargir le problème à l’échelle de la planète . La question de l’eau est aussi un problème politique
L’accès à l’eau potable est aussi un problème en Europe :
"...la gestion soutenable des ressources en eau en Europe pose surtout la question d’une réforme radicale de la Politique agricole commune (PAC), et l’abandon de politiques d’aménagement du territoire et de modèles de développement, comme le tourisme de masse, qui contredisent radicalement toute politique de gestion intégrée des ressources. Faute d’engager des réformes drastiques, des régions entières pourraient donc connaître une situation proche de celle de certains pays du Tiers-monde...
-Les pays riches sont entrés dans la crise de l’eau
- Géopolitique et guerre de l’eau
- Géopolitique de l’eau
- Eau et milieux aquatiques
- Carnets d’eau:L’accès à l’eau=problème politique
"...Quant on sait que le budget militaire du Pakistan est près de 50 fois supérieur à celui de l’eau et de l’assainissement, on voit poindre l’explication du manque de données fiables...
Plus largement, si les données fiables semblent aussi faire défaut quant aux dépenses annuelles mondiales dans le domaine de l’eau, on estime généralement qu’elles se situeraient dans une fourchette comprise entre 500 et 800 milliards de dollars US. Un montant qui englobe toutes les dépenses relatives à l’eau dans le monde, tant en fonctionnement qu’en investissement.
C’est bien à cette aune qu’il convient d’apprécier les évaluations, au demeurant mouvantes, de l’effort que « devrait » accomplir la communauté internationale pour financer l’accès à l’eau et à l’assainissement dans le monde entier...
En toute rigueur mathématique, la moitié seulement des dividendes distribués aux actionnaires des seules plus grandes entreprises françaises pour 2007, soit une vingtaine de milliards d’euros, suffiraient à financer l’accès à l’eau et à l’assainissement de la moitié des milliards d’êtres humains qui en sont aujourd’hui privés. Et qui en meurent ..."
-Pour le Figaro, Suez et Veolia comptent au rang des plus grands prédateurs financiers de la planète