Article intéressant.
Mais je tiens à signaler que l’eau n’est pas une marchandise.
La facture d’eau correspond à l’acheminement de l’eau potable jusqu’au robinet du consommateur, à son épuration une fois qu’elle a été souillée et aux taxes récupérées pour subventionner collectivités, industries, agriculteurs (Agence de l’eau).
Si les rendements du réseau d’eau potable sont faibles (je préfère comparer les indices de pertes linéaires correspondants plus à la réalité du réseau), c’est aussi car les collectivités affermées ne renouvellent pas suffisamment leurs réseau fuyards. Les sociétés telles que Véolia ou Lyonnaise ne peuvent les contraindre d’effectuer des travaux, notamment en zone rurale ou ceux ci sont très étendus et les coûts sont importants.
Alors oui il y a des dérives, mais que ce soit dans de grands groupes ou dans les collectivités, c’est avant tout une question de professionnalisme. Ce sont des personnes qui aiment leur métier et qu’ils soient dans la fonction publique ou dans une société privée.
Les sociétés fermières ne sont pas des associations bénévoles et doivent faire des bénéfices mais elles ont aussi des avantages, tels que de proposes aux collectivités et industriels des études du fonctionnement de leurs infrastructures, for de leur expérience de terrain et de leur multicompétence.
Pour conclure, pour chaque collectivité une réflexion de sa gestion doit être menée. Il me semble absurde de vouloir à tout prix de gérer de la même manière des collectivités rurales, urbaines, en plaine, en montagne, touristiques, viticoles... alors qu’il existe plusieurs système de gestion possibles