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Commentaire de Cabouin

sur Le livre de Karen Montet-Toutain, professeur poignardé : le service public outragé !


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Frédo45 Cabouin 4 octobre 2006 11:46

Il y a certains points dans votre article qui m’exaspère, je ne le vous cache pas ! Si je suis assez d’accord sur le fait que, dans le secondaire, les inspecteurs ne s’inquiètent guère des diverses insultes proférés à l’encontre des professeurs sur les enseignants, prétextant qu’elles sont trop nombreuses pour être traités et expliquant qu’il en va de la responsabilité de l’équipe éducative de mettre en place d’éventuelles sanctions ( ce qui est ce qu’on appelle « botter en touche »), certaine de vos remarques sont tout à fait hors de propos voire ridicules. 1) En quoi un professeur d’EPS serait-il moins apte à occuper le poste de proviseur qu’un professeur de français ? Il y a là un réel problème de respect entre les enseignants. J’ai cru comprendre que vous étiez vous-mêmes enseignant et je me demandais si ce mépris pour certains de vos collègues n’empêchait pas une réelle cohésion entre enseignants d’un même établissement et ue mise en place d’une équipe éducative soudée et plus capable de répondre aux actes insultants ou violents des élèves. 2) Les agressions de types sexuelles sont certes à punir sévèrement mais elles ne mènent pas toutes à la tentative de meurtre. De jeunes branleurs ne font pas systématiquement des assassins en devenir et il faut prendre gare à juger chaque acte répréhensible en fonction de sa gravité et ne pas voir dans chaque acte d’incivilité un futur meurtre. Je ne dis pa qu’il ne faut pas sanctionner ce genre de comportement, je dis bien qu’ils doivent être traités avec mesure et recul. 3) Comment peut-on comparer le cas de cette jeune femme avec celui d’un homme qui insulte ouvertement les Musulmans de France ? Il aurait critiqué de la même manière la religion catholique ou judaïque, le scandale aurait été beaucoup plus grand. Cette jeune femme n’a provoqué personne, n’a insulté personne.

Pour finir, son cas est symptomatque de ce qui se passe dans l’EN. On envoie sur le terrain des personnes peu formées à l’application de l’autorité en classe, souvent fragiles, candides et influençables. Ils n’en sont pas pour autant de mauvais professeurs : ils ont souvent des qualités d’écoute et pédagogiques importantes mais sans une véro=itable autorité dans la classe et l’établissement, toutes ces qualités ne servent à rien !


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