Les formes de rémunérations antérieures étaient le mécénat ou les artistes officiels.
Ainsi quand même, ne l’oublions pas, la représentation (il y a toujours eu de la musique populaire), et, après Gutemberg, l’édition papier. Pour l’édition papier, c’est amusant, c’est ce que les hedge funds valorisent aujourd’hui le plus chez les industriels. Juste retour. 
Il existe des modèles économiques possibles sur le net. Pour l’instant, les industriels les ont sabordés. Il faut attendre la mort des industriels. (Que la peste emporte la RIAA et la MPAA !) Mais il est possible qu’ils aient par là tué le marché : au bout de 10 ans sans réponse satisfaisante à ses besoins, le client a pris l’habitude de se débrouiller tout seul.
La démarche future des Sarkozy ne fait guère de doute : ils finiront par instaurer une forme de licence globale, parce qu’il n’y a pas le choix, mais se débrouilleront pour la créer au profit de leurs copains. Le seul doute actuellement, c’est quels copains ? Les industriels (Vivendi) ? Les diffuseurs (Bouygues) ? Les FAI (Vivendi) ? Les publicitaires (Bolloré, Badinter, Google) ?