Un bémol à l’excellent article de Paul Villach : le cas Redeker, qui est à examiner sous de multiples facettes, dont je retiendrai ici l’intervention de de Robien. On n’a guère souligné ce qui est pourtrant bien connu : que « le Figaro » est de longue date un des quotidiens les plus haineux (relié par sa « Madame », son « Magazine » et leurs courriers de lecteurs), envers l’Education nationale (service public, ce qui explique aussi sa complaisance mensongère et imbécile pour le privé), un de ceux qui ont le plus fait pour la diffamer, pour la discréditer. Cette haine hystérique est une des composantes de ce que sa direction appelle la « ligne éditoriale » du journal. Il me semble en conséquence -car ce n’est pas une évidence pour tous, en particulier pour Redeker- que, lorsqu’on est un enseignant qui se respecte, on N’ECRIT PAS DANS « LE FIGARO » (circonstance aggravante pour Redeker, et confirmant une manipulation de la part du « Figaro » à laquelle la vanité prétentieuse de Redeker s’est complaisamment prêtée : il dispose d’autres tribunes, dont « Les Temps modernes »). On conviendra qu’il était difficile à de Robien de formuler un tel reproche et à Redeker, en réponse, de lui donner tort. Ils se sont donc parfaitement entendus sur leur malentendu : c’est à nous qu’il appartient de ne pas être dupes.