Ø Y a-t-il du mal à tabasser un Juif ? 

 Monsieur l’auteur, pourquoi utilisez une phrase aussi provocante ? Je n’ai pas été là pour votre article et je crois que je m’y serais opposé. Vous agissez de façon délibérer à chauffer les esprits. Vous avez réagi comme certains journalistes peu scrupuleux de la vérité. Il n’était pas difficile d’attendre la fin de l’enquête de police. Heureusement que la police a bien fait son travail. Nous découvrons que ce jeune homme et je dis bien « jeune homme » est un adepte de la violence. Je n’excuse pas ses agresseurs, sauf que je sais par rapport à tout ce que je l’ai lu et vu lors de mes activités professionnelles dans les cités que les bagarres de rue tournent toujours très mal s’il y a fuite d’une bande adverse. Le malheureux qui reste sur le carreau en prend toujours pour son grade.

 Faut-il que vous soyez un agitateur pour utiliser l’acception « Juif ». Le mot juif vient de l’hébreu Yehoudi, c’est un habitant de Judée, l’un des deux royaumes rivaux après le schisme du royaume d’Israël. C’est aussi une personne appartenant à la communauté du "peuple juif", descendant des Hébreux ou de ceux "qui les ont ralliés" au cours des époques. Bien qu’il se confonde parfois avec le sens d’appartenance religieuse, le mot "juif" a plutôt une signification d’appartenance ethnique. La grande majorité des Juifs se considèrent comme formant un peuple unique et membres d’une nation disséminée dans les pays du monde.

 Aujourd’hui, l’acception "juif" inclut à la fois l’individu qui pratique la confession judaïsme et la personne qui, même sans pratiquer cette religion, s’identifie comme juif en vertu de son héritage familial et culturel.

 Voyez-vous, que ces jeunes hommes se soient battus avec une autre bande composée de jeunes hommes n’ayant pas la même confession qu’eux appartenant ou ayant des origines africaines (Afrique noire ou Afrique dite blanche : Maghreb) par le biais de leurs parents, l’origine de leur conflit nous échappe. Il faudrait surtout faire avancer les choses en développant le dialogue entre ces jeunes. Voir d’où provient ce malaise ? La notion de territoire que les jeunes se créent ou s’approprient par rapport à leur commerce illicite ou autre génère des conflits qui doivent se régler par le dialogue et non par la violence. Or vu les propos que vous tenez, ils n’encouragent pas le dialogue, ils l’exacerbent plutôt. Arrêtons de faire des amalgames. Quand j’entends Sarkozy dire dans les médias que les agresseurs du juif seront punis sévèrement, je me demande qui est-il pour ne pas prendre du recul avant de parler ? Le Président de la République devrait être posé et serein quand il essaie de régler des problèmes nationaux.