Lorsqu’on fait une recherche bibliographique, on observe :
a) que les travaux sur la dégranulation des basophiles
1- Sainte Laudy J. et Al. ; Abstract of XI Int. Congress of Allergo. and ClinicaI Immunol., London 1982 ; 338. (première présentation) puis ,
2- Cherruault Y. et Al. ; Bio-sciences 1989 ; 7 :6372 et
3- Sainte-Laudy J. et Al. ; in Ultra Lox Doses, Taylor & Francis Ltd 1991 ; 127-138
b) ont fait, après l’abandon du thème par J.Benveniste, l’objet d’une série de publications, impliquant ou non, les auteurs initiaux de cette recherche :
4- Sainte Laudy J. et Al. Agents and Action 1993 ; 38 : C245-247
5- Sainte Laudy J. et Al. Inflam. Res. 1996 ; 45 : S33-S34
6- Sainte Laudy J. et Al. Inflam. Res. 1997 ; 46 S27-S28
7- Belon P. et Al. Inflam. Res. 1999 ; 48 : S17-S18
8- Sainte Laudy et Al. Inflam. Res. 2000 ; 49 : S5-S6
9- Brown V. et Al. Inflam. Res. 2001 ; 50 Suppl 2) : S47-S48
10- Lorentz I. et Al. Forsch Komplementärmed Klass Naturheilkd 2003 ;10 :316-324
11- Belon P. et Al. Inflam. Res. 2004 ; 53 : 001- 08
12 Sainte Laudy J. et Al. Inflam. Res. 2006 ; 55 supp1 S23-S24
13 Sainte Laudy J. et Al. Homeopathy 2006 (Jan) 95 (1) 3-8
14 Sainte Laudy J. et Al Inflam. res. 2008 inflam. Res. suppl 1, S27-S28
c) que ces publications montrent que l’activité inhibitrice de hautes dilutions d’histamine (dans lesquelles la probabilité de présence d’une seule molécule d’histamine par litre de solution expérimentale est infèrieure à une chance sur un milliard) a continué et continue d’être étudiée, par au moins cinq laboratoires d’immunologie dans différents pays Européens.
d) que ces divers laboratoires ont confirmé l’activité de ces dilutions, qu’à un moment ou à un autre, ils avaient préparées eux mêmes.
e) qu’aucun de ces laboratoires n’a confirmé avoir eu de résultats positifs en employant la méthode publiée dans Nature par J. Benveniste (y compris ceux qui étaient cosignataires de cet article de Nature)
f) que dans d’autres domaines d’étude , l’activité de hautes dilutions (autres que celles d’histamine) a été confirmée, le mode d’action biologique a commencé d’en être étudié.
(citons : l’action de hautes dilutions d’aspirine sur des paramètres de thrombose ou d’aggrégation plaquettaire (plus de quinze références dans des revues scientifiques répertoriées) ou comme l’action de dilutions d’anhydride arsénieux sur des hommes ou des animaux de laboratoires intoxiqués (involotairement dans le premier cas, expérimentalement dans le second) par l’anhydride arsénieux à doses toxiques mais subléthale).
Pour résumer :
Sur un total de plus d’une cinquantaine de publications scientifiques montrant l’activité de hautes dilutions selon les standards scientifiques les plus exigeants, J. Benveniste en signé quatre.
Les résultats obtenus avec sa méthode n’ont été confirmés par aucun autre laboratoire que le sien ;
Les autres travaux sur l’inhibition de l’activation des basophiles ont fait l’objet de confirmation par plusieurs laboratoires issus de pays différents.
Des hautes dilutions d’autres substances que l’histamine ont également fait la démonstration de leur activité biologique.