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Commentaire de ZEN

sur Carcassonne : quand l'armée française tire sur la foule


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ZEN ZEN 4 juillet 2008 10:51

Il y a des choses qui me paraissent très suspectes...

J’ai été sergent instructeur pendant le conflit algérien et, en dehors des périodes d’engagement (où il y a pu y avoir du laisser-aller) , une telle "bourde" (?) n’aurait jamais pu se produire , tant le contrôle de la distribution des armes et des munitions était pointilleux.
Cela n’aurait même pas été imaginable de la part d’un appelé après un mois de classes !

Le malaise est grand dans les armées et on se poses des questions sous les képis...Le choix atlantiste ne passe pas :



- "Nous saluons la nouvelle", a dit un porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe, à l’annons du Livre Blanc...


- "For Balladur, there must be "a new alliance between Europe and America, and even more - a true union."

Le choix Atlantiste :

La réduction des forces décidée par Nicolas Sarkozy, en diminuant les capacités opérationnelles de la seule armée européenne réellement à même de peser de façon indépendante sur le cours des conflits, s’inscrit dans une vision atlantiste des relations internationales. L’Europe dépourvue de capacité militaire n’aura bientôt plus d’autre solution que de se ranger sous la bannière étoilée et son bras armé l’OTAN.
L’époque est dangereuse. Les tensions et les conflits se superposent et s’accumulent. La proximité des pics de matières premières assombrit encore cet horizon chargé de menaces. La politique de défense européenne, référence obligée des discours des responsables européens, reste une coquille vide.
L’Europe compte trois armées. Mais l’armée Allemande est bridée par son histoire, et la boussole de celle du Royaume Uni est située à Washington. Reste la France, seule nation européenne jusqu’à aujourd’hui à disposer d’une capacité d’intervention autonome, qui l’autorise à mener une politique internationale indépendante.
Les réductions d’effectifs décidées par Nicolas Sarkozy interviennent au plus mauvais moment de notre histoire récente. Leur justification au nom de la modernisation et de la « lutte contre le terrorisme » reproduit les errements de la dystopie technologique et sécuritaire d’un Donald Rumsfeld et de sa « Révolution dans les Affaires Militaires »...

...La réduction des forces décidée par Nicolas Sarkozy, en diminuant les capacités opérationnelles de la seule armée européenne réellement à même de peser de façon indépendante sur le cours des conflits, s’inscrit dans une vision atlantiste des relations internationales. L’Europe dépourvue de capacité militaire n’aura bientôt plus d’autre solution que de se ranger sous la bannière étoilée et son bras armé l’OTAN.
C’est le souhait d’une partie des élites européennes, pour lesquelles le lien transatlantique représente notre indépassable horizon, et qui proposent - comme Edouard Balladur - la création d’une « Union Organique » avec les Etats-Unis.
Ne nous méprenons pas. Le véritable enjeu de ce Livre Blanc, c’est celui de l’indépendance politique européenne. Pour Nicolas Sarkozy, le choix est fait. C’est à Washington que se décidera de notre avenir."

Sarkozy : une Défense "livrée" à l’OTAN :

La Maison Blanche a salué mardi l’annonce du retour prochain de la France dans le commandement militaire intégré de l’Otan.
"Nous saluons la nouvelle", a dit un porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe.
Le président français Nicolas Sarkozy avait confirmé plus tôt que son pays rejoindrait prochainement le commandement militaire intégré de l’Otan, mais que la dissuasion nucléaire resterait "strictement nationale".

Livre blanc sur la défense : une espérance déçue
-Séisme dans les armées


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