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Commentaire de Xebeche

sur Le français à la sauce bolognaise


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Xebeche 5 juillet 2008 20:58

Curieux que lorsqu’il s’aperçoit de saint JBR est foireux, ils se tourne vers saint Malherbe, lequel a dit que l’espéranto était un échec.

JBR est inoxydable, mais ils s’en tient à une analyse technique pure. Lorsque Malherbe dit de l’espéranto qu’il est un échec, il n’évoque ses défauts que de manière succinte.

Ça fait des décennies que certains disent ça et je n’en connais pas un seul qui ait survécu à cette langue qui poursuit son chemin.

Son agonie, voulez vous dire.

A
vant de parler d’échec, il faut connaître le but que Zamenhof s’était fixé : “Que chaque personne ayant appris la langue puisse l’utiliser pour communiquer avec des personnes d’autres nations, que cette langue soit ou non adoptée dans le monde entier, qu’elle ait ou non beaucoup d’usagers”.

Cela, vous l’avez déjà dit dans un autre sujet. Je vous ait alors demandé pourquoi vous ne laissiez pas l’anglais à sa place de lingua franca mondiale et pourquoi, dans ce cas, vous mettiez tant de haine dans vos imprécations contre l’anglais et en faveur de l’espéranto. C’est un autre Henri Masson qui l’a dit...

Nul ne peut nier que c’est un succès.

Vu les ambitions limitée énoncées ci-dessus, certes, néanmoins, il semble que vous fassiez une nouvelle démonstration de votre incohérence : pourquoi chercher à atteindre des objectifs innaccessibles quand vous en avez atteint de raisonnables ???

Que d’autres ambitions soient apparues par la suite du fait qu’il donne satisfaction depuis plus de 120 ans ne lui enlève rien.

ça ne lui apporte pas grand chose, ni au monde d’ailleurs. Bref, ça n’a aucune influence.

D’ailleurs, Umberto Eco, qui a étudié la langue pour préparer un cours au Collège de France, a dit a plusieurs reprises que ce n’était pas un échec ("Paris Première") ni une utopie ("Le Figaro").

Mais le concombre masqué a dit l’inverse. Que dire ? Que penser ? Vous savez ce que je pense de vos rangées de citation&autres arguments d’autorité.

Et l’avis de Claude Piron a certainement au minimum un poids égal à celui de Malherbe :

NON. Piron n’est pas linguiste ni sociologue ni X.

Un cas étonnant de masochisme social

Article d’un vide insondable et qui part de présupposés faux pour aboutir à l’Erreur.

—>
Les réactions psychologiques à l’espéranto


"it make esperanto look like scientology"...

car il sait de quoi il parle. Et il y en a bien d’autres. Que Malherbe ait fait un travail remarquable sur les autres langues, je ne le nie pas (j’ai son ouvrage "Les langues de l’humanité").

Dans les sujets qui ne vous intéressent pas, on a le droit d’avoir son avis. Mais, dès qu’on entre dans un domaine où vous êtes impliqué, vous devenez subitement la Raison incarnée et infaillible. Vous ne vous rendez sans dout même pas compte à quel point vous êtes ridicule.

Et peut-on pour autant parler de succès de l’anglais compte tenu des sommes colossales de temps, d’argent et d’efforts que lui ont consacré les États et du résultat obtenu ?

Respectivement 0 €, 0 s, et 0 w...

Avec l’espéranto, il était possible d’atteindre le même résultat à moindres frais, en moins de temps et dans une plus grande équité.

NON, NON, et NON. Et vous voyez que je m’économise en ne justifiant pas ces affirmations. Pourquoi irais-je construire des arguments rationnels alors que je répond à quelqu’un qui prouve qu’une affirmation péremptoire et_un peu de méthode Coué, on peut s’en passer ?

Quel est l’autre "saint" qu’il va donc nous trouver ?

Mais je n’ai pas besoin de trouver des références pour mes arguments. Il suffit de raisonner de manière rationnelle et d’aligner des faits :

  1. Le nombre de locuteurs de l‘espéranto est négligeable. Cela signifie qu’on le considère comme nul, quoiqu’il ne le soit pas.
  1. L’espéranto est dénué de culture, car une culture est inhérente à un peuple. Ainsi, pour une institution internationale comme l’UNESCO : « La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société, un groupe social . Subordonnée à la nature, elle englobe, outre l’environnement, les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions, les croyances et les sciences. ».
  1. L’espéranto étant une langue construite, et compte tenu des défauts ci avant mentionnés, on est en droit d’attendre qu’il s’approche autant de la perfection que possible. Or, il comporte d’innombrables défauts, dont certains sont particulièrement flagrants et inutiles. Cependant, les espérantistes les chérissent, et freinent l’évolution de la langue

Je peut épicer mes messages de citations ou non. C’est un choix rhétorique. Mais je n’ai guère besoin de m’appuyer sur autre chose que l’épreuve des faits pour réduire à néant toutes les prétentions de l’espéranto à devenir une langue mondiale.

Addendum pour espérantulo : Et le beulog qui soi-disant démonte le travail de JBR est un crachat à la face d’lintelligence : systématiquement, l’auteur commence par dire "hahaha, il n’a rien compris !" sans jamia expliquer ce que JBR n’a pas compris. Puis, il s’attaque à un petit détail sans tenir compte de l’idée importante du paragraphe qu’il est censé commenter. On finit par avoir l’idée que c’est lui qui ne comprend rien, d’autant que sa déclaration comme quoi il comprend mal l’anglais est une belle preuve d’honnêteté, mais contribue peu à le rendre crédible, surtout qu’il est à coté de la plaque le plus souvent.

Typhon

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