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Commentaire de Grasyop

sur Quand Bétancourt devient une arme de politique intérieure pour l'UMP et le PS pour dégommer Royal


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Grasyop 7 juillet 2008 11:06

Étant le seul sur ce fil à avoir employé le mot « bravitude », je me sens visé par votre commentaire. J’ai pourtant bien du mal à me reconnaître comme un « roquet éructant comme une meute hystérique contre Ségolène Royal ». D’ailleurs, je n’ai absolument pas parlé de Ségolène Royal. J’ai parlé de Jack Lang.

Puisque ce n’est apparemment pas limpide, voici ce que je voulais mettre en avant : le décalage entre deux comportements de Jack Lang :
1) sa défense inconditionnelle et mielleuse de Royal à l’époque où celle-ci, en campagne présidentielle, commettait le mot « bravitude » ;
2) ses remontrances sans pitié envers la même Royal aujourd’hui, en cette période de lutte interne au PS.

Dit en termes moins amènes : Jack Lang a un comportement de faux-cul !
(Comme beaucoup de personnages politiques certes, mais lui il y met vraiment du zèle.)

P.s. : Je n’avais pas l’intention de revenir sur le mot « bravitude » lui-même. Mais puisque vous le défendez, je suis obligé de répondre :
Il me paraît évident que le mot « bravitude » est une faute de français et que la défense de Jack Lang était de la pure mauvaise foi. Le terme « bravitude » fait double emploi avec le préexistant « bravoure » ; « négritude », au contraire, n’est pas un doublon, mais bien un néologisme forgé pour remplir un vide. Je ne suis pas particulièrement choqué par le fait qu’un personnage politique commette une erreur de français, à chaud. Ça arrive à tout le monde. En revanche, user de la plus parfaite mauvaise foi, comme l’a fait Jack Lang, pour continuer de défendre cette erreur à froid, ça ça me choque.


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