Pour ma part je défendrais toujours et envers et contre tout la liberté d’expression, qui est largement attaqué de nos jours. Malgré les excès et les dérapages verbaux inérant a cet exercice. Car je ne veux pas d’un moule préétabli dans lequel je ne me reconnaîtrais pas. La dictature de la pensée ne se négocie pas, elle se prend. Elle peut générer des excès, mais elle est capable aussi de grandes choses, et si elle n’avait pas existé nous en serions encore a l’ère du silex de la pensée anticonformiste.
Pour répondre à Gérard il me semble évident que de nos jours une information contrôlée, aseptisé, corrigé par des bataillons d’avocat (pour certain sujet) avant d’être livré en pâture aux médias (sauf rare exception). Le syndrome de la pensée unique nous guette si nous perdont notre esprit critique, notre capacité, a nous émouvoir ou a dénoncer, le totalitarisme de la pensée globale a l’heure d’Internet nous guette, et plus que jamais il est important de faire contrepoids a une presse sous cloche, qui viendrais nous édicter une forme et une vision a l’emporte pièce. De la diversité des arguments des connaissances et des échanges naîtra une conscience collective a l’esprit aiguisé.
« La liberté n’est pas une chose dont on vous fait cadeau, on peut vivre en pays de dictature et être libre : il suffit de vivre contre la dictature. L’homme qui pense avec sa tête à lui est un homme libre. L’homme qui lutte pour ce qu’il croit juste est un homme libre. On ne va pas mendier la liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre. »
Ignazio SILONE