Ouais c’est vrai que j’ai peut-être un peu de mal à me placer dans la peau de celui qui croit ni à Dieu ni au Paradis. Mais, même dans cette position-là, l’argument de Pascal est tout à fait rationnel et l’on peut y adhérer même en étant complètement athée.
Et puis, au fond, si le Paradis et Dieu existent vraiment, il n’y a pas vraiment besoin de ce pari. Puisque que les gens y croient ou non, ils verront de tout manière que c’est la vérité une fois qu’ils seront morts. Et si c’est le cas, on ne peut qu’être poussé à commetre de bonnes actions, sinon on se retrouve dans les recoins les plus sombres de ce monde.
Et comme il est impossible de prouver que Dieu existe (enfin, moi je ne vois pas comment on peut le faire, la seule manière de l’accepter étant pour moi de ressentir soi-même qu’il existe), nous avons tous intérêt, peu importe si l’on adhère ou pas au pari de Pascal, d’être sympa.
Concernant les miracles, à mon avis ce n’est pas la bonne manière d’essayer de faire accepter aux gens l’existence de Jésus. Même si l’on en voyait un devant nous, ce ne serait pas assez pour aboutir à ce résultat. Donc je vous suis en quelque sorte.
Par contre, quand vous dites que qu’il a tenté de répondre à l’exigence de preuve sans y parvenir, moi je nuance : il n’y est pas arrivé par la voie de la raison, par la voie euh.. "scientifique". Mais il dit également que Dieu se ressent par intuition et non par raison, et de ce point de vue-là ce n’est même pas la peine d’essayer de prouver qu’il existe quand intuitivement on peut s’en rendre compte, et surtout quand c’est le seul moyen. Le problème, c’est que malheureusement ce n’est pas donné à tout le monde. Et donc du coup, ce n’est pas suffisant. Mais ca ne suffit pas, à mon avis, pour affirmer que Dieu n’existe pas. On ne peut pas dire que quelque chose n’existe pas tant qu’on n’a pas prouvé qu’il ne peut exister, même si l’on a pas réussi à prouver qu’il existe.
Enfin tout ca reste hyper compliqué, et au final je pense que c’est vraiment quelque chose que l’on doit décider en nous-même, en nous-même. Une influence extérieure n’est à mon avis pas vraiment la bienvenue lorsqu’il s’agit de foi.