Bon article. C’est amusant, je voulais écrire un article sur le même sujet, et qui sans être aussi politique, aboutissait à une conclusion similaire : le bateau coule, le capitaine creuse le trou.
Il me parait évident (je travaille dans le privé) que le passage de 217 à 235 jours de travail par an est un coup de poignard dans le dos des cadres, tous niveaux confondus.
C’est ne rien connaitre aux négociations que de dire : ça changera rien, c’était déjà comme ça...Faux : un jour de Noël, ou un 14 Juillet travaillés avaient une valeur forte. Aujourd’hui ils n’en ont plus.
C’est un fantastique coup de pouce au patronat (9% d’augmentation de la durée légale du travail !! sans coup férir, sans négo !!), beaucoup trop visible et fort pour ne pas rester sans effet négatif (boomerang), qui sera diffus car les cadres ne manifestent pas dans la rue.
Laurence Parisot patrone des patrons (Medef) ne s’y est pas trompée. Informée du projet, elle a supplier le gouvernement de ne pas passer à l’acte, en Une du denrier numéor de l’Expansion. Rien n’y a fait.
Rajouter que cela se fait alors que syndicats du patronat et syndicats des salariés s’étaient mis d’accord sur un projet plus souple, et vous avez l’illustration d’un constat : l’actuel président de la République n’est pas le garant de nos Valeurs et du consensus démocratique et républicain qui cimente les Français.
Par contre il est le fervent, et peu discret, défenseur de certains intérêts privés (et des siens ?), c’est sur ! (que l’un d’entre nous se penche sur les récentes modifications du périmètre autorisé pour les PPP - Partenariats Public-Privés, façon politiquement correcte de dire Privatisation).
Rappelons nous aussi que notre Président est un ancien avocat d’affaires, et qu’il a notamment été celui qui a défendu les intérêts de Martin Bouygues, lorsqu’un certain Vincent Bolloré a essayé de s’emparer du groupe Bouygues après la mort de Francis, père de François...