Cette mesure aura d’autres effets catastrophiques prévisibles.
- Les heures supplémentaires ayant un coût ridicule pour l’employeur, celui-ci aura intérêt a largement utiliser le volant de jours offerts plutôt que d’embaucher. Cela est particulièrement vrai dans les services administratifs où la charge de travail peut être facilement découpée. En conjonction avec la crise économique qui démarre actuellement et la politique salariale de l’état, il faut s’attendre à une nette remontée du chômage.
- Autre impact prévisible : le creusement du déficit de la sécurité sociale. La France en effet, bénéficie d’un effet connexe des 35h : les salariés utilisent moins de congés maladies (par rapport aux autres pays comparables) comme moyen de récupération des fatigues accumulées. Les RTT sautant, la fatigue va croître et donc le recours aux CM financés par la sécu va augmenter.
- Des effets psychologiques de démotivation ou de colère sont à prévoir, ce qui pourrait entraîner une chute de la productivité et une situation d’explosion sociale qui réunirait tous les salariés, du bas en haut de l’échelle sociale.
- Les RTT avaient eu un important impact touristique, leur suppression entraînera mécaniquement une chute du chiffre d’affaire du secteur. En période de difficultés économiques, cela risque d’entraîner encore plus de licenciement ou de faillites.
- La vie familiale des cadres risque de se dégrader fortement, entraînant des conséquences personnelles plus que négatives.
- Enfin, même les PME vont en prendre plein la vue puisque la possibilité d’offrir des jours de vacances complémentaires va devenir un argument choc de recrutement. Les cadres vont fuir vers les sociétés attractives sur ce point, c’est à dire celles qui ont de larges effectifs et des moyens.
Cette loi est une connerie monumentale, du même tonneau que le paquet fiscal qui a déjà fait tant de mal !