Au sujet du problème du cuivre et des matières premières qui constituent le hard des nouvelles technologies, leur extraction est coûteuse, leur rareté se fait préocupante, mais, me semble-t-il, il est possible de les recycler...non ?
De plus, si on regerde à quel point le matos est fait pour se dégrader en vue d’un remplacement (c’est à dire d’un achat) futur, on se dit qu’on a des marges de manoeuvres.
Il faut bien voir que les gentils industriels guidés par la loi du marché (la meilleure, c’est bien connu) on quand même mené une politique de gaspillage de matières premières assez faramineuse, et scandaleuse (de nombreux fabriquants de voiture par exemple, prennent soin de fabriquer les voitures qui soit le moins durables possibles tout en respectant les normes : quelle voiture neuve tient plus longtemps qu’une BX ? Avec les progrès de la technologie, guidés par une meilleure voix que celle du marché (ou disons la voix du marché et du citoyen, mais avec au moins autant de citoyen que de marché), on aurait pu avoir des voitures qui tiennent bien plus longtemps que les vieilles BX).
Enfin, même en terme de dématérialisation, y a de la marge. Par exemple, si tout le monde passait sous mac ou linux, on économiserait énormément de temps de résolution de bugs, et on serait pas obligés d’acheter la dernière crotte de microsoft qui sert à rien : ça mettrait des concepteurs de logiciels au chômage, ce qui changerait des malheureuses caissières.
Concernant la question du remplacement des métiers obsolètes (caissière ou ingénieur chez microsoft), il y a effectivement les services à la personne, et le service à l’humanité. Du genre des métiers de gens qui refléchissent et diffusent l’information, l’innovation technologique, les maîtres de formation, la culture, la gérance, et aussi : le chômage.
Pendant le chômage, payé peu certes, les gens peuvent réfléchir, se cultiver, se former à des métiers en vogue... et ainsi acquérir un comportement d’abord plus intelligent, donc moins coûteux, puis plus productif grâce à la formation acquise.
J’adore l’idée de la supression des supermarchés et vente en ligne. C’est un procédé qui pourrait être utilisé pour le développement des coopératives, qui, en rémunérant mieux les producteurs de bouffe, leur permet de baisser les prix (si la coopérative se développe, plus de concurrence entraînera une baisse des prix).
Je pense qu’on ne mesure pas l’ampleur du gâchis que produit notre mode de vie tout pourri.
Combien de tune a été passée dans L’Oréal, la boîte qui fabrique à la chaîne des choses inutiles avec de nouveaux flacons ? Tellement de tune que la femme la plus riche du monde en a créé son pactole.
On vit comme des porcs, mais bien utilisée, notre intelligence peut nous permettre de vivre comme des princes élégants.
11/07 11:04 - Bobby
11/07 10:57 - Bobby
Bonjour, Bien qu’il me paraisse correspodre à une bonne logique, cet article me paraît (...)
10/07 11:29 - Walid Haïdar
Au sujet du problème du cuivre et des matières premières qui constituent le hard des nouvelles (...)
08/07 14:43 - Willien
Je ne dis pas qu’aucune adaptation n’est possible, bien au contraire. Et je suis (...)
08/07 00:21 - Barbathoustra
En gros, vous êtes en train de nous expliquer que le pouvoir d’achat va baisser mais que (...)
08/07 00:09 - Barbathoustra
La solution à la crise énergétique n’est pas la décroissance mais la dématérialisation. (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération